Umineko - EpX- 16 (GM: Kyre83): Curse of the golden witch

Meta World
Assis dans le jardin, tête appuyé sur son poing, Battler se tenait devant un plateau d’échecs vide sans pièce. Il s’amusait avec son autre main à manipuler dans tous les sens la pièce du roi noir. Bien qu’il soit devant un jeu d’échecs, il ne regardait pas le plateau. Il fixait la chaise devant lui. La chose la plus ennuyante dans un jeu c’est bien la non présence d’un adversaire. Oui, Battler a gagné le dernier jeu envoyant Béatrice au repos éternelle. Il était maintenant le GM. Mais peu importe son titre. Sans joueur, cela n’avait plus aucun sens. Pourtant il était bien là en train de réfléchir au prochain jeu.
Il s’est alors rendu compte à quel point il etait inutile de détruire l’Illusion de la sorcière. Cette illusion était une Malédiction. En faisant cela il est devenu le Golden Sorcerer. Il devait alors porter le fardeau d’un milliard de crimes. Quelqu’un devait détruire son illusion pour enfin être libérer de ce maléfice qui touche sa famille depuis 1000 ans déjà. Quelqu’un devait le tuer.

Dans une chambre décorait par d’innombrables bonbons, Lambdadelta se refaisait les ongles avec une lime à ongle en forme  de barre de chocolat alors que Bernkastel prenait le thé tranquillement dans un coin de la pièce. Lambdadelta se mit rompre le silence en première.
-Lambdadelta : Eh Bern, tu penses que Battler rouvrira le gameboard un jour.
-Bernkastel : Je n’en sais rien. Mais je dois avouer que je suis aussi à ma limite (buvant une petite gorgée).
-Lambdadelta : Oh je vois que tu en as déjà eu marre de ton nouveau jouet ahah
Elle montra une partie de la pièce en particulier. Comparé aux autres allures, cette partie est plus lugubre que les autres. Des projections rouges couvraient les murs et convergeait sur une personne assise par terre, appuyé aux murs, les mains attachées au sol. A première vue, on aurait dit une poupée inanimée qui serait une pièce décoration allant parfaitement avec l’endroit. Mais le sang venait de cette personne et sa respiration haletante ne pouvait tromper l’oreille d’un sourd. C’était quelqu’un de vivant et ce quelqu’un souffrait. Elle était attachée avec des chaînes liant ses pieds et ses mains.
Bernkastel se leva et alla vers sa direction. Elle se mit devant cette personne. La voyant, cette personne leva sa tête révélant ainsi son visage. Elle était totalement défigurée par des cicatrices, des bosses ou des hématomes qui recouvraient la totalité du visage. On pouvait à peine remarquer un œil qui avait du mal encore à ouvrir. Ce visage énerva Bernkastel qui n’hésita pas à lui mettre un grand coup de pied dans son visage déjà immonde. Elle fut projetée sur le côté et essaya de se relever bien que mal en essayant de parler mais Bernkastel continua de l’enchaîna à coup de talons.
-Erika: Natre…Ma…tre, se nous en subli.
-Bernkastel : Tu oses encore supplier alors que tu es ma plus grosse honte. Perdre aussi lamentablement contre Battler, sortir des théories aussi ridicules et te les faire démonter comme une moins que rien. Après tout ça, tu penses encore à me supplier !!
Elle enchaîna les coups de pieds dans le ventre. Erika ne pouvait plus bouger. Elle subissait tous les coups et les larmes ne pouvaient s’arrêter de tomber de ses yeux. Personne ne pouvait l’aider même son amie Dlanor qui ne pouvait que regarder la scène aussi enchaîné aux murs.

Après un moment, Bernkastel s’arrêta de frapper Erika.
-Bernkastel : Je pense que je vais te renvoyer dans ton misérable fragment. Tu ne m’es plus d’aucune utilité. Dire que tu es ma représentation est même pour moi la chose la plus dégoutante que j’ai eu à croire.
Erika fut plus réactive sur cette phrase mais la douleur l’empêcha de parler plus. C’est alors Dlanor qui prit la parole à sa place :
-Dlanor : Je vous en supplie, ne la renvoyez pas. Dame Erika a fait tout son possible. Laissez-nous encore une chance. Battler aura bientôt fini le gameboard et à ce moment-là…
-Bernkastel : A ce moment-là quoi ?! Vous pourrez me faire à nouveau honte ? Combien de fois je vous ai déjà donné des chances et que vous me décevez ? Je n’ai même plus envie de compter tellement il y en a eu. Vous n’êtes que des déchets. Vous confiez la tâche de vaincre un humain aussi idiot devait être une tâche facile mais on dirait que même ça vous ne pouvez pas.
-Dlanor : Réfléchissez encore. Vous aviez besoin de nous pour vaincre Battler et…
-Bernkastel : SILENCE !!!
Elle leva le bras au-dessus d’Erika et se mit à formuler une incantation obscure. Ses yeux se firent vides comme si c’était un être dépourvu d’émotion. Sa main s’illumina d’une lumière violette sombre. Le décor enfantin de la chambre disparu et laissa place à la mer des fragments dont seul Bernkastel pouvait invoquer. Elle prit l’un des fragments qui se trouvait à porter puis regarda le corps d’Erika.
-Bernkastel : Retourne dans ce pauvre fragment, déchet !!!
Erika ferma les yeux. Elle la suppliait bien que mal. Mais son bras s’était baissé. Elle ne voulait vraiment pas revenir dans son fragment et souffrir à nouveau. Mais son échec lors du dernier jeu a rendu sa maîtresse folle de rage. Elle était condamnée.
Mais une voix se fit entendre :
-Battler : Ca suffit !
Erika rouvrit les yeux. Battler retint le bras de Bernkastel. La lumière qui illuminait sa main s’estompait peu à peu. Ils revinrent alors dans la chambre de départ.
-Lambdadelta : Fallait pas arrêter c’était le meilleur moment Battler.
-Battler : Tais-toi. Qui est cette personne ?
-Lambdadelta : Aahahahah, comment ça ? Tu ne reconnais donc pas ton ennemi du précédent jeu ?
-Battler : Erika ?
-Bernkastel : Bingo ! Mon cher Battler, soit ravi. Je vais enfin éliminer la peste qui t’as fait autant te maudire. Tu devrais me remercier.

Erika regarda alors battler. Leur regard se croissa et la haine empli son regard
-Batttt… Heurk.
Même si c’était déformé à cause de sa souffrance, on pouvait comprendre le mot Battler dit avec tout son mépris envers lui. Il s’approcha alors d’Erika et s’agenouilla à son niveau. Il mit sa main sur sa tête. Des papillons dorés vinrent entourer le corps d’Erika puis à la fin Erika n’avait plus aucune blessure. Il coupa les chaînes d’un geste et ceux de Dlanor par la même occasion.
Battler : Désolé.
Erika : je ne veux pas de ta pitié.
Il se tourna vers tout le monde et dit :
-Battler : J’ai fini les préparatifs. Désolé d’être aussi en retard.
-Lambdadelta : Enfin on commençait à s’impatienter surtout Bern hihi.
-Bernkastel : …
-Erika : maître s’il vous plaît, je…
-Bernkastel : Ferme-là. Toi et Dlanor je vous laisse encore une chance mais si tu me déçois, je t’enverrai dans les abysses, un lieu où la vie et la mort n’existe pas, un lieu sombre, oublié de l’humanité. Un monde où on oubliera tout de ton existence. Ton existence sera effacée de tout fragment qui puisse exister. M’as-tu compris ?
-Erika : (déglutant) Oui, maître.
Lambdadelta : Allons Erika ne soit pas aussi soulagé (Posant un bras sur son épaule). Battler n’a pas encore annoncé qui il veut comme adversaire. Hahahahaha
Erika regardant le visage moqueur de Lambda tel un démon, compris à quel point sa situation ne lui permettait pas de perdre à nouveau. Elle devait écraser Battler.
-Bern : Alors Battler, on t’écoute.
-Battler : Je vous prends toute les deux pour ce nouveau jeu. Les règles sont simples. Votre seule pièce est Erika. Comme d’habitude, prouvez que l’inexistence des sorcières.
-Lambdadelta : Ne me fait pas rire. Béatrice est morte je te signale.
- Battler : Mais sa pièce est toujours sur l’échiquier.
Battler fit signer de rentrer à quelqu’un. Des milliers de papillons dorés se réunirent formant une silhouette. Elle était de retour. Toujours sa pipe en main et son air prétentieuse avec son sourire narquois. Elle était plus vivante que jamais.
-Beatrice : J’ai hâte que ce jeu commence Battler.
-Erika : Toi ! Je croyais t’avoir tué. Même si ma vérité a perdu à la fin, elle a été battue par une autre vérité déniant ainsi ton existence.
-Battler : Ce n’est qu’une pièce Erika tout comme toi. Elle a les traits de l’ancienne Béatrice, mais ce n’est pas elle. Je suis GM maintenant,  je peux à ma guise faire revivre ou tuer mes pièces comme cela m’arrange.
-Bernkastel : Intéressant, quelle est le nom de l’histoire ?
Battler regarda le ciel et leva sa main. Des milliers de papillons dorés emplies la pièce.
-Battler: Le titre se nomme…

Lambdadelta sous le prétexte de vouloir se préparer avant de commencer ce nouveau jeu, elle sortit de la pièce. Elle se promena alors dans un autre univers séparé du Gameboard. Elle aperçut une porte se tenant en lévitation dans un monde où même la matière n’existait. Elle l’ouvra puis mit un pas dans une salle de projection. Plusieurs fauteuils se trouvaient ici. Un rétroprojecteur projeté une vidéo. Cette vidéo était en temps réel. Elle montrait la pièce de Lambdadelta avec Erika et Béatrice qui se faisait face ainsi que Battler et les autres.
-Lambda : Je suis ravi de voir que tout le monde est au complet pour ce nouveau jeu. J’espère que vous avez apprécié ce prologue. Vous avez l’avantage, vous être immortels, rien de ce qui se passera sur le Gameboard ne perturbera votre monde et aucun de vos gestes ne perturbera le Gameboard. Battler croit que seul Moi et Bern sont ces adversaires. La défaite de Bern m’a fait réfléchir et je devais réagir. Mais même moi, je ne pense pas gagner seul contre lui. C’est donc pourquoi vous êtes là. Le combat ne sera pas aussi petit, loin de là. N’est-ce pas les détectives ?
Elle atteint alors l’écran de projection et se retourna. Elle vit le visage de tous les détectives. Tous avaient l’air ravi et souriait de toutes leurs dents. Ils allaient observer cette danse macabre depuis le début bien confortablement dans leur fauteuil, et vont créer des théories les plus élaborés pour prendre la tête de notre nouveau GM. Le combat dans le but de tuer Battler Ushiromiya, le Golden Sorcerer est sur le point de commencer.

-Interdiction d’utiliser le Red Truth qui n’a pas été énoncé par le GM
-Interdiction d’utiliser le Gold Truth( logique vous connaissez pas la solution à la base)
-La Blue Truth est la seule arme du détective. Il ne peut exposer ses théories qu’en bleu.
-Utilisation des Knoxs en votre faveur pour appuyer vos théories autorisée
-La Détective authority est autorisée
-Respect des Knoxs
-Peut demander au GM de répéter une phrase en rouge. Cette méthode ne marche pas pour résoudre un cas ( Ex : « Un tel a tué un tel » ou encore « Le mécanisme est cela »).
-Interdiction d’insulter le GM car on n’arrive pas à trouver la solution.
-Autorisation de demander une définition.
-Autorisation de demander une preuve au GM lors d’un meurtre. (en général j’essaierai de tout donner ).
-Faire appel à la folie pour un meurtre n'est pas considéré comme une théorie et ne sera dans tous les cas pas pris en compte pour la résolution d'un meurtre.

Conseil : Utilisé les pouvoirs d’Erika. C’est assez pratique.

Règle du GM :
-Si j’utilise la vérité rouge, cela représente la stricte vérité.
-Je ne peux répondre par « Vrai » ou « Faux » à une théorie basé sur des preuves trouvées.
-J’ai le droit de refuser de répéter en rouge.
-Golden Truth n’est pas autorisé pendant la tea party (donc contre les détectives)
-Je dois être assez précis dans mes arguments (enfin j’essayerai le plus possible)
-Lorsque je détruis une théorie, je dois donner un argument valable voire une preuve pour infirmer votre théorie.
-Je ne peux donner de conseil ou d'indice venant de ma propre intention.

Explication de la Détective Authority :
-Le détective est autorisé à inspecter n’importe quelle pièce. ( preuve, plan de la pièce, …). Le moindre détail qui a changé est signalé.
-La surveillance de Erika est absolue. Aucune action ne lui est inconnue quand elle est présente ( ex : un tel donne une clé à un tel en cachette, Erika le saura si elle est présente à ce moment-là)
-Personne ne peut tuer lorsqu’elle est présente.
-Erika sait si un corps est vrai ou faux.
-Erika peut ouvrir n’importe quelle chambre close.
-Erika est autorisé à interroger n’importe qui dans l’histoire encore vivant. (Attention : cela ne garantit pas l’authenticité du témoignage)

PM : Point de mouvement
Cette règle ne sera applicable qu’après le premier crépuscule donc le 2ème jour.

En quoi consiste cette nouvelle règle ? Très simple. A chaque fin de crépuscule, j’octroie des PM au détective. Chaque PM permet au détective d’agir sur mon gameboard donc j’octroie au joueur de pouvoir peaufiner une stratégie sur mon gameboard. Cela permet alors au joueur de profiter pleinement du pouvoir de la Détective authority.

A quoi ça sert ? Elle permet au détective d’obtenir de plus ample information sur la situation actuelle où encore de mettre en place une stratégie pour coincer le coupable.

Quelles actions sont offertes ?
1- Déplacer un groupe d’un endroit à un autre. Vous ne pourrez déplacer un groupe dont vous connaissez la localisation.
2- Donner des ordres à un allié( chaque ordre coute 1 PM) Attention : l’allié choisi est une pièce du gameboard, donc il peut donc être susceptible que l’allié que vous choississait est un complice ou pire, le coupable lui-même.
3- Demander au groupe de se séparer
4- Sceller une porte. (le sceau ne dure qu’un tour, quand on passe au crépuscule suivant, le sceau est désactivé, et ne peut être récupéré) Attention : Je ne vous octroie que 3 sceaux pour tout l’EpX donc 3 portes à sceller.( Chaque sceau placé vaut 1PM )
5- Déverouiller une porte. ( bien sûr cette capacité ne concerne pas les chambres closes.) Ou en d’autres mots, donner un ordre dans le but de déverouiller une porte.
6- Meta world : C’est l’instant où vous pouvez me balancer vos théories dans ma tronche et j’essaierai de répondre le plus concis possible. Elle vous permet aussi de me faire répéter en rouge des phrases mais j’aurai le droit de refuser. (Cette faculté est activée automatiquement lorsqu’il ne vous reste qu’un seul PM.)
7- Freeze PM : Tous les PM que vous possédaient lors de ce tour ne peuvent plus être consommé. Cela revient à finir son tour.

Sur quoi se base l’attribution des PM au détective ? Bonne question. Ca pourrait être du hasard pur mais non. Elle se base sur les PM utilisé par le coupable. Le détective a donc autant de PM que le coupable ce qui garantit un combat équitable.

Concernant les ordres, lesquels choisirent ? Je ne peux répondre à cette question. Les ordres peuvent être assez variés. Peuvent être inutile comme très bien choisis. Par contre, je peux vous dire ce qu’il vous est interdit d’ordonner :
1- Vous ne pouvez donner un ordre d’assassinat. (cela contredirait les Knoxs)
2- Le détective ne peut se suicider ou donner l’ordre à quelqu’un de le tuer
3- Il vous est interdit de vous échapper du manoir
4- Il vous est impossible de demander à une personne de donner une information erronée.
5- Il vous est impossible d’ordonner une chose impossible pour un humain

Quel est notre rayon d’actions ? Je confirme que votre champ d’action est très restreint. Ce pouvoir ne agit en dehors du manoir principal

Quand est-ce que le PM est consommé ? Lorsque je le dis ^^. J’attendrais que tous les détectives se soient mis d’accord sur l’action qu’ils veulent utiliser ^^. Mais en cas de mésentente, je trancherai et prendrai l’idée la plus pertinente. (N’oubliez pas que mon but est de vous faire gagner).

Doit-on consommer tous nos PM ? Pas forcément. Tu peux finir ton tour sans pour autant que tu aies consommé tous tes PM. Par contre, les PM ne sont pas cumulables. Lors du prochain tour, vos PM non consommé lors du tour précédent ne peuvent plus être consommé et cela est appliqué pour tous les tours suivants.

Peut-il y avoir une exception ? Alors oui et non. Les PM non consommés ne peuvent être applicables pour les tours suivants. Mais si l’action que vous voulez faire concerne le tour où vous n’avez pas consommé tous vos PM alors il existe des exceptions. Dans ce cas-là, j’ai le droit de refuser ou d’accepter votre requête. C’est où par exemple vous me demandez d’utiliser l’un de vos PM précédents alors que j’ai déjà réalisé les meurtres. Cela est pour éviter une erreur logique, la pire erreur qu’un sorcier peut faire

L’impact de nos actions dans l’histoire ? Après la fin de chacun de vos tours, vos actions seront alors mises en valeur dans la suite de mon EpX. Il ne faut pas oublier que l’EpX est aussi une histoire. Il serait bête de laisser des trous dans celui-ci. C’est moi qui rédige par contre ^^.

L’intérêt de cette nouvelle règle ? Alors comme vous le voyez, ce n’est pas une règle qui m’avantage, loin de là. Elle permet aux détectives de mettre des batons dans les roues au GM. Le GM n’est alors plus le Dieu tout puissant de son EpX mais bien un joueur lui aussi. (hé oui moi aussi je devrais réfléchir ^^)

Comment l’idée m’est venu ? L’affrontement de Béatrice et Battler m’a toujours fasciné. Au fur à mesure que les épisodes passaient, on constatait que Béatrice s’était aussi mise des contraintes dans son affrontement. J’ai fait plusieurs EpX et je trouvais que le GM de chaque EpX avait trop de pouvoir de part le fait qu’il impose son histoire. Alors que dans Umineko, Beatrice n’est pas seule à créer une histoire. Battler est aussi un être qui agit et qu’elle ne peut contrôler à sa guise. Je veux alors donner l’impressions le plus possible aux joueurs que ce n’est pas simplement l’EpX de Kyre83 mais bien sur aussi celui des joueurs qui y participent.

Mémorisez bien cette nouvelle règle. Et à bientôt pour mon EpX.

[9h30] Aéroport.



Maria : Uuuuuh ! Maria est heureuse.
Dans le hall d’entrées de l’aéroport, nous pouvions constater l’arrivée de Rosa et sa fille. Maria avait l’air heureuse avec sa sucette dans la main. Une sucette qui avait la forme d’une citrouille d’Halloween. Sa mère lui avait surement acheté avant de venir. Elles allèrent rejoindre les autres qui les attendait sur les bancs.
Rudolf : Alors voilà nos grandes retardataire. J’espère que vous n’êtes pas aller faire des folies pendant que nous vous attendions ici.
Rosa : Arrête un peu Nii-san. Maria voulait absolument que je lui achete cette sucette.
Battler : Nihihihi. Les enfants… toujours à faire des caprices
Rudolf : Oh oui. Et tu es le parfait exemple.
Battler : Tu peux parler espèce de vieux batard. hahaha
Rudolf : Comment parles-tu de ton vieux père ?
Battler : j’y peux rien si c’est vrai.
Rudolf : alors toi ?
Kyrie surgit de derrière eux et leur tira violemment les oreilles.
Battler : Aïe ! C’est bon je me rends, Kyrie, Lâche mon oreillle s’il te plaît
Rudolf : Oui ! Aïe ! On sera sage promis.
Kyrie : Franchement vous deux. Je ne peux même pas les laisser seul 2 minutes pour appeler ma sœur Kasumi. Désolé Rosa de cet affligeant spectacle. Comment vas-tu ?
Rosa : Je vais bien. Ne t’inquiète pas pour cela. Mais je suis étonné de voir à quel point Battler a grandi.
Battler : NIhihihi. On n’arrête pas de me le dire depuis que je suis ici.
Hideyoshi : Hahaha. La force de la jeunesse coule dans ses veines hahaha.
Eva : En plus d’avoir grandi, il est devenu un bel homme. Je suis sûr qu’il doit beaucoup s’amuser avec les femmes. Hihi.
Battler : Arrête Eva-Oba-san. C’est vraiment l’impression que je te laisse aujourd’hui. Je suis un homme des plus fidèles et un parfait gentleman.
Eva : Ohohoh. C’est une excellente nouvelle. Je pensais que tu aurais suivi les traces de ton père.
Rudolf : Et ça veut dire quoi ça Nee-san ?
Eva : Ohohoh !
George revenait de son tour au toilette. Il remarqua alors que Rosa et Maria venaient d’arriver.
George : Oh ! Rosa-Oba-san. Comment allez-vous ?
Rosa : George. Je vais bien, merci. Je vois que tu vas bien. On dirait même que tu fais un peu plus adulte que moi hahaha.
George : Je ne pense pas le moins du monde. Je donne juste cette impression c’est tout.
Battler : Ben au moins c’est mieux que de paraître comme un vieux pervers, pas vrai vieux batard ?
Kyrie : Battleeeeeer.
Battler : d’accord, j’arrête.
George remarqua alors Maria qui se cachait derrière sa mere.
George : Bonjour, Maria. Tu vas bien ?
Maria : …
Elle ne répondit pas. Mais son regard était tourné vers Battler. Il est vrai que cela fait 6 ans qu’elle ne l’avait pas vu et à cette époque, elle n’avait que 3 ans. Il lui est difficile de se souvenir de lui.
George : Je vois. On dirait qu’elle ne te reconnaît pas Battler.
Battler : Ah mais c’est Maria. Alors ma petite princesse, tu ne te souviens pas de moi ?
Maria : …
Rosa : Allez Maria. Dis boujours à ton cousin Battler.
Maria : Battler ?
Battler : Ah c’est pas gagné !
Battler alors vit la sucette dépassée. Il tourna alors la conversation autour d’Halloween. Battler fit alors l’imbécile. Avec ses mains, ils faisaient des gestes assez bizarres puis lui dit :
Battler : Un bonbon ou un sort ?!
Le visage de Maria s’illumina alors. Elle lui offra un sourire. Le pari était réussi.
Maria : Uuuh !
Elle lui donna alors la sucette qu’elle avait dans les mains. Battler ne pensait pas recevoir une sucette en faisant cette pitrerie.
Battler : Tu es sûr ?
Maria : Uuuuh ! Maria est heureuse de voir cousin Battler.
Battler : Hahaha. D’accord je l’accepte volontiers alors mais appelle moi Battler tout simplement.
George : Mais dis moi, Maria. Halloween n’est pas une fête où l’on se déguise ?
Maria : Oui mais maman n’a pas voulu.
Battler : C’est dommage. Mais c’est sûr que pour notre réunion de famille, ça n’aurait pas été très correct. Mais si tu le pouvais, tu te serais déguiser en quoi ?
Maria : En la sorcière Béatrice. Uuuuh !
A l’annonce de ce nom, tout le monde se crispa. Personne ne voulut mettre un mot. Inconsciemment ce nom donna des frissons à tout le monde. Mais il ne savait pas la raison. C’était comme se recevoir un choc électrique. Battler ne devrait pas connaître ce nom pourtant, il ne voulut pas en demander plus à Maria. Un silence s’instaura dans le hall.
C’est alors qu’une voix les interpellèrent brisant ainsi ce silence. C’était Jessica, elle était venu les chercher. Elle leur indiquait que le bateau était arrivé et prêt à partir.
Jessica : Hé tout le monde. Je suis là. Vous devriez vous dépêcher, le bateau est déjà accoster.
Tout le monde n’avait pas compris ce qui s’était passé mais la voix de Jessica réussi à les faire revenir à leur état initial. Ils se regardèrent tous puis sourit et se mirent d’accord pour la suivre. Ils étaient déjà assez en retard.

Manoir



Shannon était en train de faire les draps des chambres des invités. Elle était vraiment heureuse de cette journée. C’était un jour important aujourd’hui. Tout le personnel était occupé avec quelque chose. Elle était en charge de la maison des invités. Elle était en train de finir le dernier quand la porte s’ouvrit. Kanon entra alors dans la pièce.
Shannon : Kanon, je pensais que tu devais t’occuper du jardin aujourd’hui.
Kanon : J’ai déjà fini. Gohda peut se charger du reste.
Shannon : Que me vaut ta visite alors ?
Kanon : Ton sourire.
Shannon : Comment ?
Kanon : Depuis toute la matinée, je te vois aborder ce sourire et cela en est presque gênant. Je pense que tu te fais des illusions sur cet homme.
Shannon : Je me fais peut-être des illusions mais c’est à moi de choisir qui j’aime. Rien de ce que tu diras ne pourras changer mon avis.
Kanon : Nee-san…
Shannon : je suis sûre que toi aussi tu comprendras un jour.
Kanon : Il m’en est incapable. Je ne suis qu’un meuble.
Shannon : Tu veux me dire que tu ne ressens rien envers Jessica même après qu’elle t’aie révélé ses sentiments ?
Kanon ; Je suis reconnaissant envers elle mais ça s’arrête là.
Sur ces mots, Kanon tourna les talons et se dirigea vers la sortie. Il voult mettre un terme à cette discussion. Il n’est pas arrivé à convaincre Shannon de renoncer à cet amour. Mais c’est alors que des mains se posèrent sur ses épaules et le projetèrent en arrière. Il atterrit sur le lit. Il se rendit alors compte ce que Shannon lui avait fait. Elle était au dessus de lui l’empêchant de faire un mouvement. Leur visage était proche de quelque Centimètres. Elle ne voulait pas qu’il détourne le regard d’elle.
Shannon : De quoi as-tu peur Kanon ?
Kanon : Je n’ai pas peur.
Shannon : Si tu es effrayé. Pourquoi ? Pourquoi ne veux-tu pas admettre le cœur qu’on t’a donné ? Pourquoi ne veux-tu pas admettre que tu l’…
Kanon : La ferme ! Je ne suis pas comme toi. Je n’ai pas ce que tu as. Ce sentiment merveilleux, ce sentiment de bonheur. Je n’en ai pas le droit. Je suis et resterai un meuble pour toujours.
Shannon : Tu n’es pas un meuble. Tu es humain Kanon. Sinon pourquoi tu pleurerais ?
Kanon : Que…
Kanon pleurait. Ses larmes débordait de ses yeux et finirent par mouiller les draps fraïchement sorti. Kanon ne s’était pas rendu compte de ses pleurs. Il détourna alors le regard de sa sœur. Mais c’est alors qu’il sentit quelque chose tombait sur son visage. C’était des gouttes d’eau. Il rouvrit alors ses yeux et vit le visage de Shanon en sanglot. Elle n’avait pas l’air triste mais ses larmes étaient chaudes et cela a eu pour effet de le rendre encore plus triste. Ce n’était pas que des simples larmes qu’il lui tombaient dessus mais aussi tous les sentiments de Shannon.
Shannon : Je suis tellement heureuse. Heureuse de voir mon petit frère se rendre compte qu’il a droit au bonheur. Kanon, t’es-tu enfin rendu compte de tes véritables sentiments ?
Kanon : Oui Onee-chan ! Je…Je…Je…
Kanon voulut le sortir mais c’était comme si un sceau était placé sur sa langue. Il essaya mais n’y arriva pas.
Shannon : Kanon.
Cette douce voix l’interpella. Il regarda alors Shannon droit dans les yeux. Des larmes débordaient encore de son visage mais moins qu’avant. Elle lui fit son sourire. C’était le plus beau sourire qu’il a vu sur son visage. C’était la première fois qu’il voyait Shannon lui faire un tel sourire. Elle était tellement heureuse.
Shannon : Je suis amoureuse.
Kanon fut touché par cette déclaration. Il a toujours été jaloux de Shannon car comparé à lui, elle était honnête avec ses sentiments. Il a toujours caché ses sentiments pour éviter d’avoir mal. Mais est-ce que l’amour faisait aussi mal qu’il pensait ? Voyant Shannon lui annonçait cela, avec ce si beau sourire, il eut sa réponse. Peu importe comment il le voyait, il ne voulait pas perdre face au sentiments de Shannon. Il se mit lui aussi à sourire puis dit
Kanon : J’aime Jessica.
C’est alors que le front de Shannon toucha le sien. Ils se mirent alors à rire à chaude larmes comprenant enfin ce qu’ils devaient faire. Mais Kanon ne l’avait pas remarquer sur le moment mais le sourire qu’il a montré plus tôt n’avait rien à envier à celui de Shannon.



Dans le salon, Krauss était assis sur le fauteuil sirotant son café. Natsuhi était quant à elle debout devant la fenêtre croissant les bras et regardant au loin vers la mer.
Krauss : Natsuhi. Viens t’asseoir. Il ne sert à rien de rester devant la fenêtre.
Natsuhi : Tu te rends compte de ce que tu me dis ? Ces rapaces vont encore venir aujourd’hui pour demander l’argent de père. A chaque fois qu’ils viennent, ce n’est que pour te manquer de respect et dire du mal sur le dos du chef de famille.
Krauss : Je sais. Natsuhi, il n’y a pas à s’inquiéter. Je connais mes frères et sœurs. Je peux les gérer.
Natsuhi : J’aimerais te faire confiance.
Natsuhi se tient alors la tête. Cette migraine qui ne faisait qu’empirer à chaque fois qu’elle pensait à ce jour. Elle devrait faire comme ce que son mari lui a dit, s’asseoir et siroter une tasse de thé noir que Rosa lui a offert l’année précédente contre le mal de tête, mais elle était anxieuse et ne pouvait se détourner de la fenêtre.
Cependant, elle sentit une présence à côté d’elle. Elle venait juste de le remarquer. Krauss se tenait à ses côtés, la regardant.
Krauss : Je te promets de les empêcher d’avoir ce qu’ils veulent. Je les empêcherai par tous les moyens Natsuhi.
Natsuhi fut surpris par ces mots mais elle comprit que son mari voulait la rassurer. Cela la toucha et laissa alors sa tête tombé sur l’épaule de Krauss, regardant ainsi tous les deux vers l’horizon.



Dans la chambre de Kinzo, Kinzo jouait au échecs en compagnie de Nanjo. C’était au tour de Nanjo de jouer et la partie avait l’air d’être à son désavantage. Nanjo était en pleine réfléxion. Kinzo attendant le coup de Nanjo, son regard se tourna vers le portrait miniature de Béatrice. Il n’avait pas bu une seule goutte d’alcool aujourd’hui mais son air était vraiment mélancolique.
Kinzo : Mon viel ami Nanjo, tu peux me rappeller combien de temps il me reste à vivre ?
Nanjo : Je ne pourrais te le dire. Tu n’étais pas censé vivre aussi longtemps d’après mon ancien diagnostic. Ton état pourrait dérailler d’un moment où un autre.
Kinzo : Je te remercie de ton honnêteté mon vieil ami. Encore une chose. Aujourd’hui, c’est bien le jour de réunion de famille ?
Nanjo : Oui. Même votre petit-fils Battler est revenu pour l’occasion. Pourquoi une telle question ?
Kinzo : 6 ans. Le temps fut long Nanjo. Des rapaces arrivent, veulent me dépouiller, trainer dans la boue l’aigle des Ushiromiyas. Je me demande juste à quel moment je ne les aie plus considérés comme mes enfants ?
Nanjo : Kinzo…
Kinzo : Je me demande combien mes petits enfants ont grandi ?
Kinzo se leva alors. Il demanda alors à Nanjo de bien disposer. Nanjo s’exécuta laissant alors leur partie en attente. Mais avant qu’il ne prenne la porte. Kinzo laissa échapper une dernière remarque.
Kinzo : Je pense venir au diner de ce soir.
Nanjo : Bien.
Nanjo quitta alors la pièce et referma soigneusement la porte d’où on entendit le locké automatiquement s’activé.



Kanon et Shannon arrivèrent dans le hall de l’entrée du manoir principal. Genji se trouvait là.
Les deux serviteurs saluèrent le chef des domestiques. Genji avait un air solennel mais cela ne lui changea pas de d’habitude.
Genji : Kanon, Shannon nous avons un invité spécial aujourd’hui. Il serait alors préférable de préparer une chambre en plus. Voilà la clé.
Genji donna alors la clé à Kanon. C’était la clé donnant accès à la chambre VIP.
Shannon : Pourrions- nous savoir de qui il s’agit ?
Cette remarque n’était pas digne d’une domestique mais Genji ne dis rien à ce sujet. Cependant, on entendit une personne descendre les escaliers. Elle était muni d’une élégante canne. Kanon et Shannon dès qu’ils aperçurent la personne, ne voulurent même plus connaître son nom. Cet air suffisant donnait déjà une idée de son identité. Mais plus elle descendait, et plus connaître son identité devint ridicule. Le portrait du Hall de réception suffisait pour inscrire un nom sur son visage : Béatrice, la sorcière dorée.



Elle regarda alors nos jeunes domestiques s’inclinaient devant sa présence. Mais ce n’était pas leur première rencontre.
Béatrice : Bonjour, Genji. Comme tu as vieilli depuis la dernière fois où je t’ai rencontré, 40 ans déjà.
Genji : Bienvenue, Dame Béatrice.
Béatrice : Ohoh. Mais si ce n’est pas ma tendre petite. Shanon !
Shanon : Bienvenue, Dame Béatrice. Que nous vaut votre visite ?
Béatrice : Comme tu le vois. Je peux enfin me matérialiser. Oh mais… Tu as l’air vraiment de bonne humeur. Cela me ferait plaisir si ma simple présence suffisait à ta convenance mais tu ne peux me tromper à ce sujet. Dis moi tout.
Shanon : Depuis ma rencontre avec vous, on dirait que je vis dans un rêve. Chaque qui passe est une part de bonheur.
Béatrice : Très bien, très bien. Ahahahahah. La vue d’une jeune fille remplies d’émotion printanière est toujours bonne à regarder.
Kanon regarda la scène sans s’impliquer. Il connaissait le respect de Shanon envers la sorcière mais même s’il a enfin réalisé ses sentiments, il ne veut pas satisfaire les desseins de cette personne.
Kanon : Je vais allez préparer votre chambre. Si vous voulez bien m’excuser. Je part devant Nee-chan, Genji.
Shanon : Oh…D’accord.
Genji n’a juste qu’acquiescer d’un signe de tête tout en gardant son stoïcisme. Kanon salua alors Béatrice avant de monter les escaliers. Mais lors qu’il passa à côté d’elle, Béatrice ne put s’empêcher de lâcher un commentaire.
Béatrice : Toujours aussi froid à ce que je vois. Ce n’est pas grave. C’est un aspect qui n’est pas si déplaisant chez toi.
Sur ces mots, Kanon disparu du hall. Genji suivit alors son exemple.
Genji : Shanon, je te confie notre invitée. J’ai encore du travail à faire avant l’arrivée du reste de la famille.
Shanon : Je comprends.
Béatrice : Je vois que Genji est toujours aussi sérieux dans son travail. Il devrait apprendre à se détendre et à sourire par la même occasion.
Shanon : Où voulez-vous allez, Dame Béatrice ?
Béatrice : Réfléchissons. Allons prendre un thé dans ma chambre. On pourra alors discuter de tes nouvelles expériences.
Elles montèrent alors les escaliers et rejoingnit le 2ème étage. Elles passèrent alors devant un miroir mobile placé entre 2 portes. C’était un grand miroir rectangulaire. C’est alors que Shanon vit son reflet. Elle ne l’avait pas remarquer elle-même, il était vrai qu’elle avait bonne mine aujourd’hui. Son teint ressortait beaucoup plus et son visage rayonnait. Tout le monde s’en était rendu compte, elle était vraiment beaucoup plus belle.
Pendant qu’elle s’admirer dans ce miroir, le visage de Béatrice se réfléta au dessus de son épaule.
Béatrice : Alors, comme ça, tu soignes ton apparence héhé ?
Shanon : Non,ce… ce n’est pas ce que vous croyez. C’est que …
Shanon était devenue rouge pivoine. Elle était très embarrassé par la remarque de la sorcière et celle-ci s’en amusa.
Béatrice : Ahahahahahah. Ne t’inquiète pas. Je suis sûr qu’il remarquera ton changement et que sa réaction ne pourra que te satisfaire.
Shanon : Je vous dis que ce n’est pas ce que vous croyez.
Béatrice : Ahahahahah.
Shanon était vraiment gêner par le rire de Béatrice et elle détourna les yeux d’elle. C’est alors qu’une pensée lui vint en tête en regardant le miroir. Une chose à laquelle elle pensait depuis un moment en regardant le reflet de Béatrice.
Shanon : C’est vraiment merveilleux que vous puissiez enfin vous montrez devant des personnes mais…
Béatrice : Tu te demandes pourquoi aujourd’hui n’est-ce pas ? Cela se lit sur ton visage. Il est vrai que ma présence est étrange. Mais ce jour est spécial tout comme toi.
Béatrice sortit alors du champs du miroir et Shanon du alors diriger son regard vers Béatrice. Elle avait un air mélancolique. Regardant alors par la fenêtre du couloir, posant une main sur l’une des carreaux vitreux, on pouvait aperçevoir le luxurieux jardin., mais le regard de la sorcière regardait au-delà de ce paysage, plongée dans ses souvenirs
Béatrice : Je suis venue aujourd’hui pour tenir ma promesse que j’ai faite, il y a quelques temps. Une promesse où je ne peux me désengager et qui m’est impérative de réaliser. Ce jour est enfin arrivé. La porte du Golden Land va bientôt s’ouvrir et ma réssurection sera enfin compléter. Ahahahah. AHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAH

[10h45]
Sur Rokkenjima



Le bateau accosta alors à sa destination. Battler descendit aussi tôt. Il a cru mourir à cause des fortes vagues qui faisaient tanguer le bateau à plusieurs reprises. Retrouver la terre ferme lui fit un bien fou.
Battler : J’ai survécu !!!
Jessica : Mais quel chochotte celui-là ! 6 ans que je ne t’ai pas vu et tu es devenu juste un faiblard mon pauvre Battler.
Battler : Oh ferme là. C’est pas ma faute si j’ai le mal de mer ma grande. Comparé à toi, je n’ai pas de boué de sauvetage attaché à ma poitrine.
Jessica avait l’intention de frapper Battler mais une voix intervient pour les acceueillir.
Kumasawa : Ohohoh, que c’est bon d’être jeune. Avec l’âge, les bouées se dégonflent et c’est bien dommage.
Battler : Mais qu’est-ce que vous dites ? Vous êtes encore en pleine fleur d’âge, kumasawa.
Kumasawa : Ohohoh, vil flatteur ! Tu veux les toucher ?
Battler : Euh… Non merci. Ahahahah.
Maria : C’est quoi des bouées ?
Jessica : Tu ne devrais pas savoir Maria.
Rudolf : Oh les jeunes ! Dépêchez-vous ! On est déjà assez en retard comme ça.



Les adultes étaient déjà partie devant. Ils commencèrent à monter les escaliers en pierre alors que les enfants ont été laisser derriere.
Rudolf : Ah je vous jure ces gamins.
Kyrie : Laisse les un peu s’amuser. Ils sont jeunes.
Hideyoshi : Hahahaha, elle a raison. De plus, c’est un plaisir de les voir aussi énergique et plein d’entrain en guise de cette journée. Surtout pour Battler qui n’a pas vu ses cousins depuis belle lurette.  
Rosa : Je suis quand même inquiète pour Maria.
Eva : Ne t’inquiète pas pour elle. Elle est avec George et il est un garçon de confiance. Mais tu devrais plutôt t’inquiéter pour autre chose.
Rosa savait déjà de quoi il s’agissait. L’atmosphère joyeuse du début changea alors au fur et à mesure qu’ils montèrent les escaliers. Leurs regards avaient changé révélant leur cupidité. Ils arrivèrent alors dans le jardin dont Gohda était toujours en train de s’en occuper. Il les aperçut au loin et alla en leur direction pour les saluer et prendre leur affaires mais il ne fut pas suffisamment proches pour entendre la dernier phrase d’Eva
Eva : Hihi. Allons-y ! Nous devons à tous prix avoir notre part du gâteau de l’héritage de père.



Les enfants étaient encore en bas en train de discuter avec Kumasawa. Maria montra alors sa sucette en forme de citrouille d’Halloween et Kumasawa ne put s’empêcher de le remarquer.
Kumasawa : Happy Halloween Maria !
Maria : Happy Halloween ! Happy Halloween! Uuuh…Uuuh
Maria sortit alors l’une de ces sucettes de son sac et le tendit à Kumasawa qui l’accepta sans hésiter avec un sourire chaleureux montrant sa reconnaissance.
Kumasawa : Merci Maria !
Maria : Uuuh ! J’espère que Béatrice sera aussi heureuse.
Kumasawa : J’en suis certaine Maria.
Ce nom refit réapparition. Battler n’a pas demander sa signification lorsqu’il l’entendit pour la première et en profitant cette fois pour se renseigner



Battler : Vous connaissez aussi cette Béatrice ?
Kumasawa : Mais bien sûr. Elle est quand même le deuxième Maître sur cette île.
Jessica : C’est bon. Vous pouvez arrêter avec ça. Laisse tomber Battler, c’est juste une vieille légende qui court.
Maria : Uuuh ! Béatrice existe.
George : Oui Maria, elle existe. (à part à Jessica) N’oublie pas que Maria est une petite fille. Elle croit dur comme fer en cette légende. Pour t’éclairer Battler, c’est juste l’histoire de la sorcière dorée que nous raconta nos parents plus jeune.
Battler : Ah oui ! Je me souviens de cette histoire. C’était celle qui expliquait que Grand-père a reçu une montagne d’or de la part d’une sorcière grâce à un pacte conclu avec elle.
George : D’ailleurs, depuis ton absence, un énorme portrait de Béatrice a été fait et accroché dans le hall d’entrée du manoir principal avec l’épitaphe de la sorcière à côté.
Battler : L’épitaphe ? Tu veux dire ces phrases qui donnent des indices pour retrouver l’or de Grand-père.
Jessica : 10 tonne d’or. C’est vraiment une histoire assez incroyable non ?
Maria : Uuuh. Béatrice est une sorcière. Elle peut tout faire juste en un claquement de doigt. C’est la personne la plus incroyable du monde.
Battler : Béatrice, la sorcière dorée…
George : Nous devrions y aller avant que nos parents se fâche non ?
Jessica : Je pense aussi.
Le groupe se mirent alors en chemin vers les escaliers en pierre. Seul Battler restait encore derrière.
Battler : Béatrice, hein ? Cela a l’air vraiment intéressante.
Jessica l’interpella de loin pour qu’il se dépêche à venir. Il les rejoignit au pied des escaliers. Il y avait encore quelque nuage dans le ciel mais le soleil était encore visible.  Mais le temps allait bientôt se gâter. L’île devint alors silencieuse. C’était le commencement d’une nouvelle tragédie. Deux jours infernaux attendent notre chère famille et cette tragédie ne cessera qu’à la fin de ces deux jours jusqu’à qu’on entend les goélands à nouveau pleurer.

Intro:



Meta World
Bern : Amusant comme début de partie. Tu utilises la même stratégie que Béatrice lors de son Deuxième Jeu.
Battler : T’est-ce vraiment étrange que j’introduise la pièce de Béatrice directement sur l’échiquier.
Bern : Pas du tout. C’est même devenu beaucoup plus drôle. Etant donné que ma pièce est encore en attente, je vais donc commencer en posant des questions élémentaires.
Battler : Je t’arrête. Tu n’es en aucun cas humaine, il t’est alors possible d’utiliser la vérité rouge pour contrer mes dires. Il ne sert à rien d’uitliser des rouges des précédents jeux. J’ai déjà découvert la vérité. Ici c’est un autre jeu qui s’ouvre à toi.
Bern : Très bien. J’attendrai que ma pièce soit placé sur ton échiquier.
Battler : Bien… Lambda, tu n’as aucune objection ?
Lambda : Comme l’a dit Berni, je reste en stand by jusqu’à notre tour.
Battler : Je vois. Poursuivons alors.

[13 :00]

Après être arrivé sur l’île, les invités ont été accueillis chaleureusement par Natsuhi, Krauss et les domestiques. Ils avaient fini le déjeunée dont la discussion tournait en majorité au sujet de Battler. Les enfants, George compris décidèrent d’aller à la plage en la charmante compagnie de Shanon. Les adultes restèrent dans le salon pour discuter.

Manoir

Rudolf : Passons au choses sérieuse aniki.
Krauss : Oh ! Je vois que tu ne vas pas par quatre chemin. Soit. Que me voulez-vous donc ?
Eva : Ne joue pas les idiots. On veut bien sûr parler de l’héritage de père. Tu ne penses sérieusement pas garder toute sa fortune pour toi tout seul.
Hideyoshi : Donc voilà nos conditions.
Rudolf, Hideyoshi, et Eva imposèrent alors les conditions à Krauss et à Natsuhi qui était à ses côté. Kyrie ne faisait qu’écouter la conversation mais une écoute très attentive. Quant à Rosa, elle ne prit part à cette discussion, non pas qu’elle ne soit pas intéresser par l’héritage mais elle ne pense pas avoir assez d’expérience pour tenir une telle conversation avec ses frères et sœurs.
Rudolf : Alors, Nii-san. Acceptes-tu nos conditions ?
Natsuhi : Comment osez-vous imposé des normes au futur maître de famille ? Il est clair que nous refusions catégoriquement.
Eva : Krauss, je pense que tu devrais dire à ta domestique de se taire, elle pullule l’air.
Natsuhi : Comment ?
Krauss : Natsuhi, calme-toi. Cela ne te concerne pas.
Natsuhi : Même toi ! Je ne fais que défendre ta position. Tu ne mérites pas de te faire accuser par des frères et sœurs aussi irrespectueux.
Eva : Irrespect, dis-tu ? Nous ne faisons que valoir nos droits.
Natsuhi : Vous n’êtes que des vampires en soif d’argent. Suçant jusqu’aux dernier centimes de la fortune de notre chef. Vos propos sont intolérables. Maintenant je peux comprend père qui refuse de sortir de son bureau.
Eva : Tu défends notre père aveuglément mais pour nous, il peut même déjà être considéré comme mort. Seul une petite poigné de personne peut encore le rencontrer. Tu dois être ravi d’être parmi les élus. S’occuper d’un vieillard jusqu’à sa mort puis prendre toute sa fortune. Je pense que ceux qui ressemble plus à des vampires, c’est bien vous.
Natsuhi : Qu’est-ce…que tu dis ? Tu ne mérites pas d’être ici. Oser ridiculiser le maître de Maison et insulter tes hôtes. Sors d’ici ! Tout de suite !
Eva : AHAHAHAH ! De quel droit me donnes-tu des ordres, sale génitrice. Tu n’es qu’ici par notre seul respect pour notre frère Krauss. Tu n’es qu’à la base une simple femme qui ne sert qu’à donner naissance au prochain chef de famille, rien de plus. Tu es celle qui respect le plus père mais père ne t’a jamais respecté. On n’a beau l’avoir insulter, la marque de l’aile est inscrit sur nos vêtements. Nous avons été reconnu par lui et toi qui lui lèche les bottes depuis ton arrivé sur cette famille n’a jamais eu le droit à ce symbole, te rangeant au même rang qu’un sale meuble. Connais ta place !
Natsuhi n’avait rien à dire face à de tel argument. Mais sa colère était énorme. Elle ne pouvait laisser passer un tel affront, pour elle ainsi que pour l’honneur de sa famille. Cependant…
Krauss : Sors Natsuhi. Elle a raison. Tu n’as rien à faire ici.
Voyant les sévères paroles de son mari, elle sortit alors en pleurs de la pièce, n’en croyant pas ses yeux. Kyrie se leva alors et se dirigea vers la sortie.
Eva : Tu vas donc aller la consoler ?
Kyrie : Ne me fais pas rire. Je veux juste prendre l’air. L’ambiance ici devient éttouffante.
Elle sortit alors à son tour de la pièce.
Rudolf : Bien revenons sur notre conversation.
Krauss : J’ai écouté ce que vous aviez à dire. Vos conditions sont vraiment alléchante et pleine de bonté mais…
Hideyoshi : Mais quoi ?
Krauss : Hahahaha. Vos situations ne permettent pas d’accepter de tel condition. Je sais que chacun de vous ont des dettes astronomiques et je me vois mal comment l’argent de père puisse vous sauvez. Je fais les comptes et il n’y a pas assez pour vous sortir de votre situation.
Eva : Qu’est-ce que tu racontes ? Sa fortune est estimer à 10 tonnes d’or non ?
Krauss : Oh ! La légende de l’or. Mais quelle bonne idée. Il est vrai que les comptes de père n’est pas assez mais je suis au regret de vous dire que je n’ai aucune idée de où est l’or de père. Mais ne desespéré pas. Pourquoi ne pas résoudre l’épitaphe de la sorcière ensemble, c’est peut-être la meilleure chose à faire HAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHHAHAHAHAHA.


[15h30]Plage

Le temps commença à se gâter les enfants rangèrent alors leur affaires et se mirent en route pour partir. Maria leur avaient raconter ses journées passé avec Béatrice sous l’œil curieux de Battler. Elle lui montra alors les multiples cribouillis dans son cahier qui devait être des cercles de magies mais pour les autres ce n’étaient juste qu’une forme de gaminerie.
Jessica : Je pense qu’on est prêt à partir.
George : Je pense aussi allons-y.
Ils revinrent dans le jardin. D’un coup maria repensa à la fleur qu’elle avait trouvé plus tôt dans le jardin. Elle a été marqué par un ruban que George avait confectionné pour la repérer. Elle voulut alors se rendre là où elle était mais elle ne le trouva pas.
Maria : Uuuuh. Pas là ! Uuuuuh.
Battler : Ah, tu es sûr qu’elle était ici ?
Maria : Uuuuh !
George : C’est problématique. En plus la météo avait prévu un violent cyclone. On peut pas se permettre de rester trop longtemps.
Rosa se trouvait aussi dans le jardin. Elle aperçut les enfants et les rejoignit.
Rosa : Que se passe-t-il ?
Jessica : Maria ne retrouve plus sa rose.
Maria : Uuuuh ! Ma rose ! Uuuuuh ! La rose de Maria ! Uuuh ! Uuuuuuuuuh !
Battler : Ouah ! C’est bon on va la retrouver ta rose. Mais on ne peut pas aujourd’hui.
Maria : Uuuuh Ma rose !
Rosa commença en avoir assez mais elle ne voulut pas perdre la face devant les enfants.
Rosa : Ah ! Maria, Arrête. Merci les enfants mais je pense que vous devriez y aller. Je ne voudrais pas vous dérangez plus longtemps.
Battler : Vous inquiétez pas. On peut encore s’occuper de Maria, je suis sûr qu’on retrouva sa rose.
Rosa : je te remercie mais ce serait trop la gâter. Je pense qu’en tant que mère, je dois lui imposer certaine limite
Battler voulut intervenir mais Jessica le retint. Elle connaissait sa tante Rosa et ce n’était pas bon du tout. Elle convaincu Battler de les laisser. Ainsi ils partirent en direction de la maison des invité guider par Shanon laissant la mère et la fille ensemble.

Rosa était enfin seule avec sa fille. Elle commença alors à la gifler pour la faire taire. Le coup était vraiment violent à telle point que Maria s’arrêta quelque instant de pleurer avant de reprendre à flot.
Rosa : Tu ne t’imagine pas à quel point j’ai honte de toi. Dans le train, devant la famille. Tu ne fais que me ridiculiser. Même mes frères me regardent avec pitié. Tu ne fais que raconter des sornettes sur les sorcières et maintenant tu embêtes même tes cousins. A quel point peux-tu vouloir me faire honte avant d’être satisfaite ?
Elle la gifla à nouveau. Mais Maria ne semblait pas l’avoir écouté.
Maria : La rose de Maria ! Uuuh ! Uuuuuuuuh !
Rosa : Arrête avec tes Uuuh ! Tu as 9 ans maintenant ! 9 ans !
Elle la gifla encore et encore jusqu’à que son coup prenne une telle puissance qu’elle réussit à mettre à terre Maria. Elle s’arrêta alors voyant qu’elle pourrait blesser Maria. Non pas qu’elle éprouver de la peine pour elle mais plutôt des apparences. Si Maria se retrouvait blesser juste après avoir quitter les enfants, elle sera tout de suite viser et ça ce n’est pas bon pour elle. Elle tourna alors les talons et se dirigea vers le manoir
Rosa : Cherche autant que tu veux ta rose !
Manoir
Rosa entra dans le manoir. Elle était encore en colère contre Maria mais une voix l’interrompit dans ses réflexions.
???: Je vois que tu as encore maltraité Maria. Hahaha, quel mère horrible tu es !
Rosa leva alors les yeux et vit une silhouette qui lui était inconnu jusqu’alors. Une femme blonde était en train de descendre les escaliers. Elle dévalait élégamment les marches jusqu’à se retrouvait à son niveau. Rosa ne connaissait pas cette personne.
Rosa : Qui êtes vous pour me parler comme ça ?
Béatrice : Juste un invité en plus. Ne faite pas attention à moi. Ou plutôt cela m’arrangerait si vous ne faites pas attention à moi hahahaha.
Elle se décida alors à sortir. Sans prendre de parapluie, elle traversa la porte avant de disparaitre derrière elle. Rosa avait un mauvais présentiment. Elle se dit que cette femme était peut-être une menace mais elle ne savait pas pourquoi. Son regard s’arrêta alors sur le tableau.
Rosa : Ne me dites pas que…

[17h15]Maison des invités.

Quelqu’un toqua à la porte. Battler ouvrit et vit Kanon.
Battler : Oh ! Je sais ! Tu es Kanon n’est-ce pas ?
Kanon : Je suis venu voir Milady. J’ai quelque chose d’important à lui dire.
Battler : Bien sûr. Jessica.
Jessica arriva et Battler lui expliqua alors la situation. Elle accepta de sortir. Ils allèrent au rez-de-chaussé pour parler.
Jessica : Alors qu’est-ce qu’il se passe ? Si c’est ma mère qui t’envoie, j’aimerais que tu me dises rapidement ce que…
Kanon : C’est moi qui voulais vous parler. Je ne pouvais attendre plus longtemps.
Jessica : Ah ! et de quoi tu voulais me parler ?
Jessica se souvient du festival de l’école. C’était le jour où elle s’était fait rejeté par Kanon. Depuis, elle était vraiment mal à l’aise en sa présence.
Kanon : J’ai eu tort. Vous aviez raison. J’ai réalisé que me traiter de meuble n’était qu’une excuse pour ne pas souffrir mais je ne fais que fuir mes responsabilités et vous en aviez souffert.
Il est vrai que Kanon avait employé cet argument pour rejeter Jessica. Elle ne comprenait pas la signification. Peut-être voulais-t-il être plus direct cette fois. Elle n’espérait plus grand-chose. Elle voulut alors l’arrêter avant qu’il aille plus loin. Mais voyant son visage, elle s’arrêta. Kanon souriait. C’était la première fois qu’il souriait aussi chaleureusement devant elle. Ses yeux étaient tellement beau, elle ne pouvait en détacher son regard.
Kanon : Je vous aime Jessica-sama. J’ai enfin réaliser mes sentiments pour vous.
Des larmes commençèrent à venir dans ses yeux. Ses joues devenaient tout à coup rouge. C’était sa première déclaration d’amour. Elle n’aurait jamais cru que cela lui ferait autant plaisir. Elle souriait elle aussi.
Jessica : Je…ah… Je m’attendais pas à cela. C’est si soudain.
Kanon : Alors c’est non ?
Jessica : Non… enfin oui…enfin, je disais pour non pour le non que tu as dit avant…euh… ARGH ! Bordel, pourquoi je me complique la vie ? Je suis aussi amoureuse de toi.
Kanon ne put s’empêcher de rire. C’était une scène très sentimentale qu’il avait créé mais Jessica avait réussi à la détruire en seulement une phrase. Jessica le prit mal
Jessica : Arrête ! Je suis sérieuse.
Kanon : Ahahahah. Je sais. C’est juste que je vous trouve tellement incroyable que je n’ai pas pu m’en empêcher. Pardonnez-moi
Jessica : Si tu me dis ton nom ? Celui avant que tu deviennes un domestique.
Kanon : Je crois que je vous dois bien ça. Je m’appelle…
On entendit alors les bruits de pas descendant les escaliers. C’était Battler et George. Quand Kanon les vit, il s’interrompit tout de suite. Il chuchota alors à l’oreille de Jessica et cela lui fit décrocher un sourire.
Jessica : Il est vraiment très beau.
Kanon : Merci.
Battler : De quoi vous parlez ?
Jessica : Rien. Pourquoi vous êtes aussi pressé ?
George : On voulait parler à Kanon. As-tu vu Maria avant de venir ici ? Elle n’est pas venu ici. Ca fait déjà 2 heures qu’on ne l’a pas vu.
Battler : Aniki, je suis sûr qu’elle est dans le manoir principal avec sa mère. Pas vrai Kanon ?
Kanon : Je ne l’ai pas vu même avec Mme Rosa dans le manoir principal ni dans le jardin.
George : Oh mon dieu !
Battler : Vite allons la chercher.

Jardin

Battler et les autres crièrent à travers le jardin le nom de Maria. Mais la forte pluie devait atténuer leur voix ce qui n’était pas à leur avantage. C’est alors que Battler aperçut Rosa à genou serrant sa fille entre ses bras.
Rosa : Pardonne-moi Maria. Pardonne-moi.
Maria : Je savais que tu allais revenir Maman. J’ai attendu. Je savais, je savais que tu étais plus forte que la méchante sorcière.
Rosa : Oui. La méchante sorcière m’a envouté encore une fois. Je suis tellement désolé, Maria.
Les cousins arrivèrent à leur niveau.
Battler : Ouf, heureusement que tu avais un parapluie, bonne initiative Rosa-oba-san.
Rosa : Ce n’était pas moi.
Maria : Uuuh. C’est Béatrice qui me l’a donné.
Battler : Ahahahah. Arrête de rigoler.
Maria : Uuuh. C’est Béatrice. Elle a donné un parapluie à Maria.
Rosa : Maria, tu veux parler de cette personne ?
Maria : Uuuh ? Maman connais Béatrice ?
George : Vous connaissez cette personne Rosa-oba-san ?
Rosa : Mais c’est étrange. J’étais prêt à jurer qu’elle n’avait pas de parapluie sur elle.
Battler : Pas grave. Rentrons. Je pense que c’est bientôt l’heure du diner.
Kanon : Oui. Si vous voulez bien me suivre.
Ils rentrèrent alors dans le manoir. Mais Rosa avait encore ce mauvais pressentiment sur cette inconnue qu’elle avait rencontré plus et qui ressemblait très étrangement à la femme du portrait.

Quelque part sur l’île.
Près de la mer, échouée sur les rochers, une jeune fille muni d’une combinaison bleu arriva sur l’île. Elle est arrivé ici après le naufrage de son bateau. Elle escalada la falaise puis arrivé à son sommet, elle vit au loin le manoir des Ushiromiyas.
Erika : Enfin ! Je suis de retour. Je vais pouvoir reprendre ma revanche. Moi Erika Furude suis revenu des enfers pour détruire ton jeu, Ushiromiya Battler !!! AHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAH!!!

PM : Point de mouvement
Cette règle ne sera applicable qu’après le premier crépuscule donc le 2ème jour.

En quoi consiste cette nouvelle règle ? Très simple. A chaque fin de crépuscule, j’octroie des PM au détective. Chaque PM permet au détective d’agir sur mon gameboard donc j’octroie au joueur de pouvoir peaufiner une stratégie sur mon gameboard. Cela permet alors au joueur de profiter pleinement du pouvoir de la Détective authority.

A quoi ça sert ? Elle permet au détective d’obtenir de plus ample information sur la situation actuelle où encore de mettre en place une stratégie pour coincer le coupable.

Quelles actions sont offertes ?
1- Déplacer un groupe d’un endroit à un autre. Vous ne pourrez déplacer un groupe dont vous connaissez la localisation.
2- Donner des ordres à un allié( chaque ordre coute 1 PM) Attention : l’allié choisi est une pièce du gameboard, donc il peut donc être susceptible que l’allié que vous choississait est un complice ou pire, le coupable lui-même.
3- Demander au groupe de se séparer
4- Sceller une porte. (le sceau ne dure qu’un tour, quand on passe au crépuscule suivant, le sceau est désactivé, et ne peut être récupéré) Attention : Je ne vous octroie que 3 sceaux pour tout l’EpX donc 3 portes à sceller.( Chaque sceau placé vaut 1PM )
5- Déverouiller une porte. ( bien sûr cette capacité ne concerne pas les chambres closes.) Ou en d’autres mots, donner un ordre dans le but de déverouiller une porte.
6- Meta world : C’est l’instant où vous pouvez me balancer vos théories dans ma tronche et j’essaierai de répondre le plus concis possible. Elle vous permet aussi de me faire répéter en rouge des phrases mais j’aurai le droit de refuser. (Cette faculté est activée automatiquement lorsqu’il ne vous reste qu’un seul PM.)
7- Freeze PM : Tous les PM que vous possédaient lors de ce tour ne peuvent plus être consommé. Cela revient à finir son tour.

Sur quoi se base l’attribution des PM au détective ? Bonne question. Ca pourrait être du hasard pur mais non. Elle se base sur les PM utilisé par le coupable. Le détective a donc autant de PM que le coupable ce qui garantit un combat équitable.

Concernant les ordres, lesquels choisirent ? Je ne peux répondre à cette question. Les ordres peuvent être assez variés. Peuvent être inutile comme très bien choisis. Par contre, je peux vous dire ce qu’il vous est interdit d’ordonner :
1- Vous ne pouvez donner un ordre d’assassinat. (cela contredirait les Knoxs)
2- Le détective ne peut se suicider ou donner l’ordre à quelqu’un de le tuer
3- Il vous est interdit de vous échapper du manoir
4- Il vous est impossible de demander à une personne de donner une information erronée.
5- Il vous est impossible d’ordonner une chose impossible pour un humain

Quel est notre rayon d’actions ? Je confirme que votre champ d’action est très restreint. Ce pouvoir ne agit en dehors du manoir principal

Quand est-ce que le PM est consommé ? Lorsque je le dis ^^. J’attendrais que tous les détectives se soient mis d’accord sur l’action qu’ils veulent utiliser ^^. Mais en cas de mésentente, je trancherai et prendrai l’idée la plus pertinente. (N’oubliez pas que mon but est de vous faire gagner).

Doit-on consommer tous nos PM ? Pas forcément. Tu peux finir ton tour sans pour autant que tu aies consommé tous tes PM. Par contre, les PM ne sont pas cumulables. Lors du prochain tour, vos PM non consommé lors du tour précédent ne peuvent plus être consommé et cela est appliqué pour tous les tours suivants.

Peut-il y avoir une exception ? Alors oui et non. Les PM non consommés ne peuvent être applicables pour les tours suivants. Mais si l’action que vous voulez faire concerne le tour où vous n’avez pas consommé tous vos PM alors il existe des exceptions. Dans ce cas-là, j’ai le droit de refuser ou d’accepter votre requête. C’est où par exemple vous me demandez d’utiliser l’un de vos PM précédents alors que j’ai déjà réalisé les meurtres. Cela est pour éviter une erreur logique, la pire erreur qu’un sorcier peut faire

L’impact de nos actions dans l’histoire ? Après la fin de chacun de vos tours, vos actions seront alors mises en valeur dans la suite de mon EpX. Il ne faut pas oublier que l’EpX est aussi une histoire. Il serait bête de laisser des trous dans celui-ci. C’est moi qui rédige par contre ^^.

L’intérêt de cette nouvelle règle ? Alors comme vous le voyez, ce n’est pas une règle qui m’avantage, loin de là. Elle permet aux détectives de mettre des batons dans les roues au GM. Le GM n’est alors plus le Dieu tout puissant de son EpX mais bien un joueur lui aussi. (hé oui moi aussi je devrais réfléchir ^^)

Comment l’idée m’est venu ? L’affrontement de Béatrice et Battler m’a toujours fasciné. Au fur à mesure que les épisodes passaient, on constatait que Béatrice s’était aussi mise des contraintes dans son affrontement. J’ai fait plusieurs EpX et je trouvais que le GM de chaque EpX avait trop de pouvoir de part le fait qu’il impose son histoire. Alors que dans Umineko, Beatrice n’est pas seule à créer une histoire. Battler est aussi un être qui agit et qu’elle ne peut contrôler à sa guise. Je veux alors donner l’impressions le plus possible aux joueurs que ce n’est pas simplement l’EpX de Kyre83 mais bien sur aussi celui des joueurs qui y participent.

Mémorisez bien cette nouvelle règle. Et à bientôt pour mon EpX.

[9h30] Aéroport.
Maria : Uuuuuh ! Maria est heureuse.
Dans le hall d’entrées de l’aéroport, nous pouvions constater l’arrivée de Rosa et sa fille. Maria avait l’air heureuse avec sa sucette dans la main. Une sucette qui avait la forme d’une citrouille d’Halloween. Sa mère lui avait surement acheté avant de venir. Elles allèrent rejoindre les autres qui les attendait sur les bancs.
Rudolf : Alors voilà nos grandes retardataire. J’espère que vous n’êtes pas aller faire des folies pendant que nous vous attendions ici.
Rosa : Arrête un peu Nii-san. Maria voulait absolument que je lui achète cette sucette.
Battler : Nihihihi. Les enfants… toujours à faire des caprices
Rudolf : Oh oui. Et tu es le parfait exemple.
Battler : Tu peux parler espèce de vieux batard. hahaha
Rudolf : Comment parles-tu de ton vieux père ?
Battler : j’y peux rien si c’est vrai.
Rudolf : alors toi !
Kyrie surgit de derrière eux et leur tira violemment les oreilles.
Battler : Aïe ! C’est bon je me rends, Kyrie, Lâche mon oreille s’il te plaît
Rudolf : Oui ! Aïe ! On sera sage promis.
Kyrie : Franchement vous deux. Je ne peux même pas les laisser seul 2 minutes pour appeler ma sœur Kasumi. Désolé Rosa de cet affligeant spectacle. Comment vas-tu ?
Rosa : Je vais bien. Ne t’inquiète pas pour cela. Mais je suis étonné de voir à quel point Battler a grandi.
Battler : NIhihihi. On n’arrête pas de me le dire depuis que je suis ici.
Hideyoshi : Hahaha. La force de la jeunesse coule dans ses veines hahaha.
Eva : En plus d’avoir grandi, il est devenu un bel homme. Je suis sûr qu’il doit beaucoup s’amuser avec les femmes. Hihi.
Battler : Arrête Eva-Oba-san. C’est vraiment l’impression que je te laisse, aujourd’hui. Je suis un homme des plus fidèles et un parfait gentleman.
Eva : Ohohoh. C’est une excellente nouvelle. Je pensais que tu aurais suivi les traces de ton père.
Rudolf : Et ça veut dire quoi ça Nee-san ?
Eva : Ohohoh !
George revenait de son tour au toilette. Il remarqua alors que Rosa et Maria venaient d’arriver.
George : Oh ! Rosa-Oba-san. Comment allez-vous ?
Rosa : George. Je vais bien, merci. Je vois que tu vas bien. On dirait même que tu fais un peu plus adulte que moi hahaha.
George : Je ne pense pas le moins du monde. Je donne juste cette impression c’est tout.
Battler : Ben au moins c’est mieux que de paraître comme un vieux pervers, pas vrai vieux batard ?
Kyrie : Battleeeeeer.
Battler : d’accord, j’arrête.
George remarqua alors Maria qui se cachait derrière sa mere.
George : Bonjour, Maria. Tu vas bien ?
Maria : …
Elle ne répondit pas. Mais son regard était tourné vers Battler. Il est vrai que cela fait 6 ans qu’elle ne l’avait pas vu et à cette époque, elle n’avait que 3 ans. Il lui est difficile de se souvenir de lui.
George : Je vois. On dirait qu’elle ne te reconnaît pas Battler.
Battler : Ah mais c’est Maria. Alors ma petite princesse, tu ne te souviens pas de moi ?
Maria : …
Rosa : Allez Maria. Dis boujours à ton cousin Battler. C'est le fils de ton oncle Rudolf.
Maria : Battler? Tonton du fils? Oncle est le fils?...Uuuh.
Battler : Ah c’est pas gagné !
Battler alors vit la sucette dépassée. Il tourna alors la conversation autour d’Halloween. Battler fit alors l’imbécile. Avec ses mains, ils faisaient des gestes assez bizarres puis lui dit :
Battler : Oh mais c'est vrai qu'on est en Octobre. C'est la période d'Halloween. Un bonbon ou un sort ?!
Le visage de Maria s’illumina alors. Elle lui offra un sourire. Le pari était réussi.
Maria : Uuuh ! Halloween! Halloween ! Un bonbon ou un sort?! Un bonbon ou un sort?! Hahahaha. Battler connait Halloween! Uuuh! Uuuuuh! Hahahaha.
Elle lui donna alors la sucette qu’elle avait dans les mains. Battler ne pensait pas recevoir une sucette en faisant cette pitrerie.
Battler : Tu es sûr ?
Maria : Uuuuh ! Maria est heureuse de voir cousin Battler.
Battler : Hahaha. D’accord je l’accepte volontiers alors mais appelle moi Battler tout simplement.
George : Mais dis moi, Maria. Halloween n’est pas une fête où l’on se déguise ?
Maria : Oui mais maman n’a pas voulu.
Battler : C’est dommage. Mais c’est sûr que pour notre réunion de famille, ça n’aurait pas été très correct. Mais si tu le pouvais, tu te serais déguiser en quoi ?
Maria : En la sorcière Béatrice. Uuuuh !
A l’annonce de ce nom, tout le monde se crispa. Personne ne voulut mettre un mot. Inconsciemment ce nom donna des frissons à tout le monde. Mais il ne savait pas la raison. C’était comme se recevoir un choc électrique. Battler ne devrait pas connaître ce nom pourtant, il ne voulut pas en demander plus à Maria. Un silence s’instaura dans le hall.
C’est alors qu’une voix les interpellèrent brisant ainsi ce silence. C’était Jessica, elle était venu les chercher. Elle leur indiquait que le bateau était arrivé et prêt à partir.
Jessica : Hé tout le monde. Je suis là. Vous devriez vous dépêcher, le bateau est déjà accoster.
Tout le monde n’avait pas compris ce qui s’était passé mais la voix de Jessica réussi à les faire revenir à leur état initial. Ils se regardèrent tous puis sourit et se mirent d’accord pour la suivre. Ils étaient déjà assez en retard.

Manoir
Shannon était en train de faire les draps des chambres des invités. Elle était vraiment heureuse de cette journée. C’était un jour important aujourd’hui. Tout le personnel était occupé avec quelque chose. Elle était en charge de la maison des invités. Elle était en train de finir le dernier quand la porte s’ouvrit. Kanon entra alors dans la pièce.
Shannon : Kanon, je pensais que tu devais t’occuper du jardin aujourd’hui.
Kanon : J’ai déjà fini. Gohda peut se charger du reste.
Shannon : Que me vaut ta visite alors ?
Kanon : Ton sourire.
Shannon : Comment ?
Kanon : Depuis toute la matinée, je te vois aborder ce sourire et cela en est presque gênant. Je pense que tu te fais des illusions sur cet homme.
Shannon : Je me fais peut-être des illusions mais c’est à moi de choisir qui j’aime. Rien de ce que tu diras ne pourras changer mon avis.
Kanon : Nee-san…
Shannon : je suis sûre que toi aussi tu comprendras un jour.
Kanon : Il m’en est incapable. Je ne suis qu’un meuble.
Shannon : Tu veux me dire que tu ne ressens rien envers Jessica même après qu’elle t’aie révélé ses sentiments ?
Kanon ; Je suis reconnaissant envers elle mais ça s’arrête là.
Sur ces mots, Kanon tourna les talons et se dirigea vers la sortie. Il voult mettre un terme à cette discussion. Il n’est pas arrivé à convaincre Shannon de renoncer à cet amour. Mais c’est alors que des mains se posèrent sur ses épaules et le projetèrent en arrière. Il atterrit sur le lit. Il se rendit alors compte ce que Shannon lui avait fait. Elle était au dessus de lui l’empêchant de faire un mouvement. Leur visage était proche de quelque Centimètres. Elle ne voulait pas qu’il détourne le regard d’elle.
Shannon : De quoi as-tu peur Kanon ?
Kanon : Je n’ai pas peur.
Shannon : Si tu es effrayé. Pourquoi ? Pourquoi ne veux-tu pas admettre le cœur qu’on t’a donné ? Pourquoi ne veux-tu pas admettre que tu l’…
Kanon : La ferme ! Je ne suis pas comme toi. Je n’ai pas ce que tu as. Ce sentiment merveilleux, ce sentiment de bonheur. Je n’en ai pas le droit. Je suis et resterai un meuble pour toujours.
Shannon : Tu n’es pas un meuble. Tu es humain Kanon. Si toi même tu dis que les meubles n'ont pas de sentiments alors explique-moi pourquoi tes larmes coulent ?
Kanon : Que…
Kanon pleurait. Ses larmes débordait de ses yeux et finirent par mouiller les draps fraîchement sorti. Kanon ne s’était pas rendu compte de ses pleurs. Il détourna alors le regard de sa sœur. Mais c’est alors qu’il sentit quelque chose tombait sur son visage. C’était des gouttes d’eau. Il rouvrit alors ses yeux et vit le visage de Shanon en sanglot. Elle n’avait pas l’air triste mais ses larmes étaient chaudes et cela a eu pour effet de le rendre encore plus triste. Ce n’était pas que des simples larmes qu’il lui tombaient dessus mais aussi tous les sentiments de Shannon.
Shannon : Je suis tellement heureuse. Heureuse de voir mon petit frère se rendre compte qu’il a droit au bonheur. Kanon, t’es-tu enfin rendu compte de tes véritables sentiments ?
Kanon : Oui Onee-chan ! Je…Je…Je…
Kanon voulut le sortir mais c’était comme si un sceau était placé sur sa langue. Il essaya mais n’y arriva pas.
Shannon : Kanon.
Cette douce voix l’interpella. Il regarda alors Shannon droit dans les yeux. Des larmes débordaient encore de son visage mais moins qu’avant. Elle lui fit son sourire. C’était le plus beau sourire qu’il a vu sur son visage. C’était la première fois qu’il voyait Shannon lui faire un tel sourire. Elle était tellement heureuse.
Shannon : Je suis amoureuse.
Kanon fut touché par cette déclaration. Il a toujours été jaloux de Shannon car comparé à lui, elle était honnête avec ses sentiments. Il a toujours caché ses sentiments pour éviter d’avoir mal. Mais est-ce que l’amour faisait aussi mal qu’il pensait ? Voyant Shannon lui annonçait cela, avec ce si beau sourire, il eut sa réponse. Peu importe comment il le voyait, il ne voulait pas perdre face au sentiments de Shannon. Il se mit lui aussi à sourire puis dit
Kanon : J’aime Jessica.
C’est alors que le front de Shannon toucha le sien. Ils se mirent alors à rire à chaude larmes comprenant enfin ce qu’ils devaient faire. Mais Kanon ne l’avait pas remarquer sur le moment mais le sourire qu’il a montré plus tôt n’avait rien à envier à celui de Shannon.

Dans le salon, Krauss était assis sur le fauteuil sirotant son café. Natsuhi était quant à elle debout devant la fenêtre croissant les bras et regardant au loin vers la mer.
Krauss : Natsuhi. Viens t’asseoir. Il ne sert à rien de rester devant la fenêtre.
Natsuhi : Tu te rends compte de ce que tu me dis ? Ces rapaces vont encore venir aujourd’hui pour demander l’argent de père. A chaque fois qu’ils viennent, ce n’est que pour te manquer de respect et dire du mal sur le dos du chef de famille.
Krauss : Je sais. Natsuhi, il n’y a pas à s’inquiéter. Je connais mes frères et sœurs. Je peux les gérer.
Natsuhi : J’aimerais te faire confiance.
Natsuhi se tient alors la tête. Cette migraine qui ne faisait qu’empirer à chaque fois qu’elle pensait à ce jour. Elle devrait faire comme ce que son mari lui a dit, s’asseoir et siroter une tasse de thé noir que Rosa lui a offert l’année précédente contre le mal de tête, mais elle était anxieuse et ne pouvait se détourner de la fenêtre.
Cependant, elle sentit une présence à côté d’elle. Elle venait juste de le remarquer. Krauss se tenait à ses côtés, la regardant.
Krauss : Je te promets de les empêcher d’avoir ce qu’ils veulent. Je les empêcherai par tous les moyens Natsuhi.
Natsuhi fut surpris par ces mots mais elle comprit que son mari voulait la rassurer. Cela la toucha et laissa alors sa tête tombé sur l’épaule de Krauss, regardant ainsi tous les deux vers l’horizon.

Dans la chambre de Kinzo, Kinzo jouait au échecs en compagnie de Nanjo. C’était au tour de Nanjo de jouer et la partie avait l’air d’être à son désavantage. Nanjo était en pleine réfléxion. Kinzo attendant le coup de Nanjo, son regard se tourna vers le portrait miniature de Béatrice. Il n’avait pas bu une seule goutte d’alcool aujourd’hui mais son air était vraiment mélancolique.
Kinzo : Mon vieil ami Nanjo, tu peux me rappeller combien de temps il me reste à vivre ?
Nanjo : Je ne pourrais te le dire. Tu n’étais pas censé vivre aussi longtemps d’après mon ancien diagnostic. Ton état pourrait dérailler d’un moment où un autre.
Kinzo : Je te remercie de ton honnêteté mon vieil ami. Encore une chose. Aujourd’hui, c’est bien le jour de réunion de famille ?
Nanjo : Oui. Même votre petit-fils Battler est revenu pour l’occasion. Pourquoi une telle question ?
Kinzo : 6 ans. Le temps fut long Nanjo. Des rapaces arrivent, veulent me dépouiller, traîner dans la boue l’aigle des Ushiromiyas. Je me demande juste à quel moment je ne les aie plus considérés comme mes enfants ?
Nanjo : Kinzo…
Kinzo : Je me demande combien mes petits enfants ont grandi ?
Kinzo se leva alors. Il demanda alors à Nanjo de bien disposer. Nanjo s’exécuta laissant alors leur partie en attente. Mais avant qu’il ne prenne la porte. Kinzo laissa échapper une dernière remarque.
Kinzo : Je pense venir au diner de ce soir.
Nanjo : Bien.
Nanjo quitta alors la pièce et referma soigneusement la porte d’où on entendit le loquet automatiquement s’activé.

Kanon et Shannon arrivèrent dans le hall de l’entrée du manoir principal. Genji se trouvait là.
Les deux serviteurs saluèrent le chef des domestiques. Genji avait un air solennel mais cela ne lui changea pas de d’habitude.
Genji : Kanon, Shannon nous avons un invité spécial aujourd’hui. Il serait alors préférable de préparer une chambre en plus. Voilà la clé.
Genji donna alors la clé à Kanon. C’était la clé donnant accès à la chambre VIP.
Shannon : Pourrions- nous savoir de qui il s’agit ?
Cette remarque n’était pas digne d’une domestique mais Genji ne dis rien à ce sujet. Cependant, on entendit une personne descendre les escaliers. Elle était muni d’une élégante canne. Kanon et Shannon dès qu’ils aperçurent la personne, ne voulurent même plus connaître son nom. Cet air suffisant donnait déjà une idée de son identité. Mais plus elle descendait, et plus connaître son identité devint ridicule. Le portrait du Hall de réception suffisait pour inscrire un nom sur son visage : Béatrice, la sorcière dorée.

Elle regarda alors nos jeunes domestiques s’inclinaient devant sa présence. Mais ce n’était pas leur première rencontre.
Béatrice : Bonjour, Genji. Comme tu as vieilli depuis la dernière fois où je t’ai rencontré, 40 ans déjà.
Genji : Bienvenue, Dame Béatrice.
Béatrice : Ohoh. Mais si ce n’est pas ma tendre petite. Shanon !
Shanon : Bienvenue, Dame Béatrice. Que nous vaut votre visite ?
Béatrice : Comme tu le vois. Je peux enfin me matérialiser. Oh mais… Tu as l’air vraiment de bonne humeur. Cela me ferait plaisir si ma simple présence suffisait à ta convenance mais tu ne peux me tromper à ce sujet. Dis moi tout.
Shanon : Depuis ma rencontre avec vous, on dirait que je vis dans un rêve. Chaque qui passe est une part de bonheur.
Béatrice : Très bien, très bien. Ahahahahah. La vue d’une jeune fille remplies d’émotion printanière est toujours bonne à regarder.
Kanon regarda la scène sans s’impliquer. Il connaissait le respect de Shanon envers la sorcière mais même s’il a enfin réalisé ses sentiments, il ne veut pas satisfaire les desseins de cette personne.
Kanon : Je vais allez préparer votre chambre. Si vous voulez bien m’excuser. Je part devant Nee-chan, Genji.
Shanon : Oh…D’accord.
Genji n’a juste qu’acquiescer d’un signe de tête tout en gardant son stoïcisme. Kanon salua alors Béatrice avant de monter les escaliers. Mais lors qu’il passa à côté d’elle, Béatrice ne put s’empêcher de lâcher un commentaire.
Béatrice : Toujours aussi froid à ce que je vois. Ce n’est pas grave. C’est un aspect qui n’est pas si déplaisant chez toi.
Sur ces mots, Kanon disparu du hall. Genji suivit alors son exemple.
Genji : Shanon, je te confie notre invitée. J’ai encore du travail à faire avant l’arrivée du reste de la famille.
Shanon : Je comprends.
Béatrice : Je vois que Genji est toujours aussi sérieux dans son travail. Il devrait apprendre à se détendre et à sourire par la même occasion.
Shanon : Où voulez-vous allez, Dame Béatrice ?
Béatrice : Réfléchissons. Allons prendre un thé dans ma chambre. On pourra alors discuter de tes nouvelles expériences.
Elles montèrent alors les escaliers et rejoingnit le 2ème étage. Elles passèrent alors devant un miroir mobile placé entre 2 portes. C’était un grand miroir rectangulaire. C’est alors que Shanon vit son reflet. Elle ne l’avait pas remarquer elle-même, il était vrai qu’elle avait bonne mine aujourd’hui. Son teint ressortait beaucoup plus et son visage rayonnait. Tout le monde s’en était rendu compte, elle était vraiment beaucoup plus belle.
Pendant qu’elle s’admirer dans ce miroir, le visage de Béatrice se réfléta au dessus de son épaule.
Béatrice : Alors, comme ça, tu soignes ton apparence héhé ?
Shanon : Non,ce… ce n’est pas ce que vous croyez. C’est que …
Shanon était devenue rouge pivoine. Elle était très embarrassé par la remarque de la sorcière et celle-ci s’en amusa.
Béatrice : Ahahahahahah. Ne t’inquiète pas. Je suis sûr qu’il remarquera ton changement et que sa réaction ne pourra que te satisfaire.
Shanon : Je vous dis que ce n’est pas ce que vous croyez.
Béatrice : Ahahahahah.
Shanon était vraiment gêner par le rire de Béatrice et elle détourna les yeux d’elle. C’est alors qu’une pensée lui vint en tête en regardant le miroir. Une chose à laquelle elle pensait depuis un moment en regardant le reflet de Béatrice.
Shanon : C’est vraiment merveilleux que vous puissiez enfin vous montrez devant des personnes mais…
Béatrice : Tu te demandes pourquoi aujourd’hui n’est-ce pas ? Cela se lit sur ton visage. Il est vrai que ma présence est étrange. Mais ce jour est spécial tout comme toi.
Béatrice sortit alors du champs du miroir et Shanon du alors diriger son regard vers Béatrice. Elle avait un air mélancolique. Regardant alors par la fenêtre du couloir, posant une main sur l’une des carreaux vitreux, on pouvait aperçevoir le luxurieux jardin., mais le regard de la sorcière regardait au-delà de ce paysage, plongée dans ses souvenirs
Béatrice : Je suis venue aujourd’hui pour tenir ma promesse que j’ai faite, il y a quelques temps. Une promesse où je ne peux me désengager et qui m’est impérative de réaliser. Ce jour est enfin arrivé. La porte du Golden Land va bientôt s’ouvrir et ma réssurection sera enfin compléter. Ahahahah. AHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAH

[10h45]
Sur Rokkenjima



Le bateau accosta alors à sa destination. Battler descendit aussi tôt. Il a cru mourir à cause des fortes vagues qui faisaient tanguer le bateau à plusieurs reprises. Retrouver la terre ferme lui fit un bien fou.
Battler : J’ai survécu !!!
Jessica : Mais quel chochotte celui-là ! 6 ans que je ne t’ai pas vu et tu es devenu juste un faiblard mon pauvre Battler.
Battler : Oh ferme là. C’est pas ma faute si j’ai le mal de mer ma grande. Comparé à toi, je n’ai pas de boué de sauvetage attaché à ma poitrine.
Jessica avait l’intention de frapper Battler mais une voix intervient pour les acceueillir.
Kumasawa : Ohohoh, que c’est bon d’être jeune. Avec l’âge, les bouées se dégonflent et c’est bien dommage.
Battler : Mais qu’est-ce que vous dites ? Vous êtes encore en pleine fleur d’âge, kumasawa.
Kumasawa : Ohohoh, vil flatteur ! Tu veux les toucher ?
Battler : Euh… Non merci. Ahahahah.
Maria : C’est quoi des bouées ?
Jessica : Tu ne devrais pas savoir Maria.
Rudolf : Oh les jeunes ! Dépêchez-vous ! On est déjà assez en retard comme ça.



Les adultes étaient déjà partie devant. Ils commencèrent à monter les escaliers en pierre alors que les enfants ont été laisser derriere.
Rudolf : Ah je vous jure ces gamins.
Kyrie : Laisse les un peu s’amuser. Ils sont jeunes.
Hideyoshi : Hahahaha, elle a raison. De plus, c’est un plaisir de les voir aussi énergique et plein d’entrain en guise de cette journée. Surtout pour Battler qui n’a pas vu ses cousins depuis belle lurette.  
Rosa : Je suis quand même inquiète pour Maria.
Eva : Ne t’inquiète pas pour elle. Elle est avec George et il est un garçon de confiance. Mais tu devrais plutôt t’inquiéter pour autre chose.
Rosa savait déjà de quoi il s’agissait. L’atmosphère joyeuse du début changea alors au fur et à mesure qu’ils montèrent les escaliers. Leurs regards avaient changé révélant leur cupidité. Ils arrivèrent alors dans le jardin dont Gohda était toujours en train de s’en occuper. Il les aperçut au loin et alla en leur direction pour les saluer et prendre leur affaires mais il ne fut pas suffisamment proches pour entendre la dernier phrase d’Eva
Eva : Hihi. Allons-y ! Nous devons à tous prix avoir notre part du gâteau de l’héritage de père.



Les enfants étaient encore en bas en train de discuter avec Kumasawa. Maria montra alors sa sucette en forme de citrouille d’Halloween et Kumasawa ne put s’empêcher de le remarquer.
Kumasawa : Happy Halloween Maria !
Maria : Happy Halloween ! Happy Halloween! Uuuh…Uuuh
Maria sortit alors l’une de ces sucettes de son sac et le tendit à Kumasawa qui l’accepta sans hésiter avec un sourire chaleureux montrant sa reconnaissance.
Kumasawa : Merci Maria !
Maria : Uuuh ! J’espère que Béatrice sera aussi heureuse.
Kumasawa : J’en suis certaine Maria.
Ce nom refit réapparition. Battler n’a pas demander sa signification lorsqu’il l’entendit pour la première et en profitant cette fois pour se renseigner



Battler : Vous connaissez aussi cette Béatrice ?
Kumasawa : Mais bien sûr. Elle est quand même le deuxième Maître sur cette île.
Jessica : C’est bon. Vous pouvez arrêter avec ça. Laisse tomber Battler, c’est juste une vieille légende qui court.
Maria : Uuuh ! Béatrice existe.
George : Oui Maria, elle existe. (à part à Jessica) N’oublie pas que Maria est une petite fille. Elle croit dur comme fer en cette légende. Pour t’éclairer Battler, c’est juste l’histoire de la sorcière dorée que nous raconta nos parents plus jeune.
Battler : Ah oui ! Je me souviens de cette histoire. C’était celle qui expliquait que Grand-père a reçu une montagne d’or de la part d’une sorcière grâce à un pacte conclu avec elle.
George : D’ailleurs, depuis ton absence, un énorme portrait de Béatrice a été fait et accroché dans le hall d’entrée du manoir principal avec l’épitaphe de la sorcière à côté.
Battler : L’épitaphe ? Tu veux dire ces phrases qui donnent des indices pour retrouver l’or de Grand-père.
Jessica : 10 tonne d’or. C’est vraiment une histoire assez incroyable non ?
Maria : Uuuh. Béatrice est une sorcière. Elle peut tout faire juste en un claquement de doigt. C’est la personne la plus incroyable du monde.
Battler : Béatrice, la sorcière dorée…
George : Nous devrions y aller avant que nos parents se fâche non ?
Jessica : Je pense aussi.
Le groupe se mirent alors en chemin vers les escaliers en pierre. Seul Battler restait encore derrière.
Battler : Béatrice, hein ? Cela a l’air vraiment intéressante.
Jessica l’interpella de loin pour qu’il se dépêche à venir. Il les rejoignit au pied des escaliers. Il y avait encore quelque nuage dans le ciel mais le soleil était encore visible.  Mais le temps allait bientôt se gâter. L’île devint alors silencieuse. C’était le commencement d’une nouvelle tragédie. Deux jours infernaux attendent notre chère famille et cette tragédie ne cessera qu’à la fin de ces deux jours jusqu’à qu’on entend les goélands à nouveau pleurer.

Intro:



Meta World
Bern : Amusant comme début de partie. Tu utilises la même stratégie que Béatrice lors de son Deuxième Jeu.
Battler : T’est-ce vraiment étrange que j’introduise la pièce de Béatrice directement sur l’échiquier.
Bern : Pas du tout. C’est même devenu beaucoup plus drôle. Etant donné que ma pièce est encore en attente, je vais donc commencer en posant des questions élémentaires.
Battler : Je t’arrête. Tu n’es en aucun cas humaine, il t’est alors possible d’utiliser la vérité rouge pour contrer mes dires. Il ne sert à rien d’uitliser des rouges des précédents jeux. J’ai déjà découvert la vérité. Ici c’est un autre jeu qui s’ouvre à toi.
Bern : Très bien. J’attendrai que ma pièce soit placé sur ton échiquier.
Battler : Bien… Lambda, tu n’as aucune objection ?
Lambda : Comme l’a dit Berni, je reste en stand by jusqu’à notre tour.
Battler : Je vois. Poursuivons alors.

[13 :00]

Après être arrivé sur l’île, les invités ont été accueillis chaleureusement par Natsuhi, Krauss et les domestiques. Ils avaient fini le déjeunée dont la discussion tournait en majorité au sujet de Battler. Les enfants, George compris décidèrent d’aller à la plage en la charmante compagnie de Shanon. Les adultes restèrent dans le salon pour discuter.

Manoir

Rudolf : Passons au choses sérieuse aniki.
Krauss : Oh ! Je vois que tu ne vas pas par quatre chemin. Soit. Que me voulez-vous donc ?
Eva : Ne joue pas les idiots. On veut bien sûr parler de l’héritage de père. Tu ne penses sérieusement pas garder toute sa fortune pour toi tout seul.
Hideyoshi : Donc voilà nos conditions.
Rudolf, Hideyoshi, et Eva imposèrent alors les conditions à Krauss et à Natsuhi qui était à ses côté. Kyrie ne faisait qu’écouter la conversation mais une écoute très attentive. Quant à Rosa, elle ne prit part à cette discussion, non pas qu’elle ne soit pas intéresser par l’héritage mais elle ne pense pas avoir assez d’expérience pour tenir une telle conversation avec ses frères et sœurs.
Rudolf : Alors, Nii-san. Acceptes-tu nos conditions ?
Natsuhi : Comment osez-vous imposé des normes au futur maître de famille ? Il est clair que nous refusions catégoriquement.
Eva : Krauss, je pense que tu devrais dire à ta domestique de se taire, elle pullule l’air.
Natsuhi : Comment ?
Krauss : Natsuhi, calme-toi. Cela ne te concerne pas.
Natsuhi : Même toi ! Je ne fais que défendre ta position. Tu ne mérites pas de te faire accuser par des frères et sœurs aussi irrespectueux.
Eva : Irrespect, dis-tu ? Nous ne faisons que valoir nos droits.
Natsuhi : Vous n’êtes que des vampires en soif d’argent. Suçant jusqu’aux dernier centimes de la fortune de notre chef. Vos propos sont intolérables. Maintenant je peux comprend père qui refuse de sortir de son bureau.
Eva : Tu défends notre père aveuglément mais pour nous, il peut même déjà être considéré comme mort. Seul une petite poigné de personne peut encore le rencontrer. Tu dois être ravi d’être parmi les élus. S’occuper d’un vieillard jusqu’à sa mort puis prendre toute sa fortune. Je pense que ceux qui ressemble plus à des vampires, c’est bien vous.
Natsuhi : Qu’est-ce…que tu dis ? Tu ne mérites pas d’être ici. Oser ridiculiser le maître de Maison et insulter tes hôtes. Sors d’ici ! Tout de suite !
Eva : AHAHAHAH ! De quel droit me donnes-tu des ordres, sale génitrice. Tu n’es qu’ici par notre seul respect pour notre frère Krauss. Tu n’es qu’à la base une simple femme qui ne sert qu’à donner naissance au prochain chef de famille, rien de plus. Tu es celle qui respect le plus père mais père ne t’a jamais respecté. On n’a beau l’avoir insulter, la marque de l’aile est inscrit sur nos vêtements. Nous avons été reconnu par lui et toi qui lui lèche les bottes depuis ton arrivé sur cette famille n’a jamais eu le droit à ce symbole, te rangeant au même rang qu’un sale meuble. Connais ta place !
Natsuhi n’avait rien à dire face à de tel argument. Mais sa colère était énorme. Elle ne pouvait laisser passer un tel affront, pour elle ainsi que pour l’honneur de sa famille. Cependant…
Krauss : Sors Natsuhi. Elle a raison. Tu n’as rien à faire ici.
Voyant les sévères paroles de son mari, elle sortit alors en pleurs de la pièce, n’en croyant pas ses yeux. Kyrie se leva alors et se dirigea vers la sortie.
Eva : Tu vas donc aller la consoler ?
Kyrie : Ne me fais pas rire. Je veux juste prendre l’air. L’ambiance ici devient éttouffante.
Elle sortit alors à son tour de la pièce.
Rudolf : Bien revenons sur notre conversation.
Krauss : J’ai écouté ce que vous aviez à dire. Vos conditions sont vraiment alléchante et pleine de bonté mais…
Hideyoshi : Mais quoi ?
Krauss : Hahahaha. Vos situations ne permettent pas d’accepter de tel condition. Je sais que chacun de vous ont des dettes astronomiques et je me vois mal comment l’argent de père puisse vous sauvez. Je fais les comptes et il n’y a pas assez pour vous sortir de votre situation.
Eva : Qu’est-ce que tu racontes ? Sa fortune est estimer à 10 tonnes d’or non ?
Krauss : Oh ! La légende de l’or. Mais quelle bonne idée. Il est vrai que les comptes de père n’est pas assez mais je suis au regret de vous dire que je n’ai aucune idée de où est l’or de père. Mais ne desespéré pas. Pourquoi ne pas résoudre l’épitaphe de la sorcière ensemble, c’est peut-être la meilleure chose à faire HAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHHAHAHAHAHA.


[15h30]Plage

Le temps commença à se gâter les enfants rangèrent alors leur affaires et se mirent en route pour partir. Maria leur avaient raconter ses journées passé avec Béatrice sous l’œil curieux de Battler. Elle lui montra alors les multiples cribouillis dans son cahier qui devait être des cercles de magies mais pour les autres ce n’étaient juste qu’une forme de gaminerie.
Jessica : Je pense qu’on est prêt à partir.
George : Je pense aussi allons-y.
Ils revinrent dans le jardin. D’un coup maria repensa à la fleur qu’elle avait trouvé plus tôt dans le jardin. Elle a été marqué par un ruban que George avait confectionné pour la repérer. Elle voulut alors se rendre là où elle était mais elle ne le trouva pas.
Maria : Uuuuh. Pas là ! Uuuuuh.
Battler : Ah, tu es sûr qu’elle était ici ?
Maria : Uuuuh !
George : C’est problématique. En plus la météo avait prévu un violent cyclone. On peut pas se permettre de rester trop longtemps.
Rosa se trouvait aussi dans le jardin. Elle aperçut les enfants et les rejoignit.
Rosa : Que se passe-t-il ?
Jessica : Maria ne retrouve plus sa rose.
Maria : Uuuuh ! Ma rose ! Uuuuuh ! La rose de Maria ! Uuuh ! Uuuuuuuuuh !
Battler : Ouah ! C’est bon on va la retrouver ta rose. Mais on ne peut pas aujourd’hui.
Maria : Uuuuh Ma rose !
Rosa commença en avoir assez mais elle ne voulut pas perdre la face devant les enfants.
Rosa : Ah ! Maria, Arrête. Merci les enfants mais je pense que vous devriez y aller. Je ne voudrais pas vous dérangez plus longtemps.
Battler : Vous inquiétez pas. On peut encore s’occuper de Maria, je suis sûr qu’on retrouva sa rose.
Rosa : je te remercie mais ce serait trop la gâter. Je pense qu’en tant que mère, je dois lui imposer certaine limite
Battler voulut intervenir mais Jessica le retint. Elle connaissait sa tante Rosa et ce n’était pas bon du tout. Elle convaincu Battler de les laisser. Ainsi ils partirent en direction de la maison des invité guider par Shanon laissant la mère et la fille ensemble.

Rosa était enfin seule avec sa fille. Elle commença alors à la gifler pour la faire taire. Le coup était vraiment violent à telle point que Maria s’arrêta quelque instant de pleurer avant de reprendre à flot.
Rosa : Tu ne t’imagine pas à quel point j’ai honte de toi. Dans le train, devant la famille. Tu ne fais que me ridiculiser. Même mes frères me regardent avec pitié. Tu ne fais que raconter des sornettes sur les sorcières et maintenant tu embêtes même tes cousins. A quel point peux-tu vouloir me faire honte avant d’être satisfaite ?
Elle la gifla à nouveau. Mais Maria ne semblait pas l’avoir écouté.
Maria : La rose de Maria ! Uuuh ! Uuuuuuuuh !
Rosa : Arrête avec tes Uuuh ! Tu as 9 ans maintenant ! 9 ans !
Elle la gifla encore et encore jusqu’à que son coup prenne une telle puissance qu’elle réussit à mettre à terre Maria. Elle s’arrêta alors voyant qu’elle pourrait blesser Maria. Non pas qu’elle éprouver de la peine pour elle mais plutôt des apparences. Si Maria se retrouvait blesser juste après avoir quitter les enfants, elle sera tout de suite viser et ça ce n’est pas bon pour elle. Elle tourna alors les talons et se dirigea vers le manoir
Rosa : Cherche autant que tu veux ta rose !
Manoir
Rosa entra dans le manoir. Elle était encore en colère contre Maria mais une voix l’interrompit dans ses réflexions.
???: Je vois que tu as encore maltraité Maria. Hahaha, quel mère horrible tu es !
Rosa leva alors les yeux et vit une silhouette qui lui était inconnu jusqu’alors. Une femme blonde était en train de descendre les escaliers. Elle dévalait élégamment les marches jusqu’à se retrouvait à son niveau. Rosa ne connaissait pas cette personne.
Rosa : Qui êtes vous pour me parler comme ça ?
Béatrice : Juste un invité en plus. Ne faite pas attention à moi. Ou plutôt cela m’arrangerait si vous ne faites pas attention à moi hahahaha.
Elle se décida alors à sortir. Sans prendre de parapluie, elle traversa la porte avant de disparaitre derrière elle. Rosa avait un mauvais présentiment. Elle se dit que cette femme était peut-être une menace mais elle ne savait pas pourquoi. Son regard s’arrêta alors sur le tableau.
Rosa : Ne me dites pas que…

[17h15]Maison des invités.

Quelqu’un toqua à la porte. Battler ouvrit et vit Kanon.
Battler : Oh ! Je sais ! Tu es Kanon n’est-ce pas ?
Kanon : Je suis venu voir Milady. J’ai quelque chose d’important à lui dire.
Battler : Bien sûr. Jessica.
Jessica arriva et Battler lui expliqua alors la situation. Elle accepta de sortir. Ils allèrent au rez-de-chaussé pour parler.
Jessica : Alors qu’est-ce qu’il se passe ? Si c’est ma mère qui t’envoie, j’aimerais que tu me dises rapidement ce que…
Kanon : C’est moi qui voulais vous parler. Je ne pouvais attendre plus longtemps.
Jessica : Ah ! et de quoi tu voulais me parler ?
Jessica se souvient du festival de l’école. C’était le jour où elle s’était fait rejeté par Kanon. Depuis, elle était vraiment mal à l’aise en sa présence.
Kanon : J’ai eu tort. Vous aviez raison. J’ai réalisé que me traiter de meuble n’était qu’une excuse pour ne pas souffrir mais je ne fais que fuir mes responsabilités et vous en aviez souffert.
Il est vrai que Kanon avait employé cet argument pour rejeter Jessica. Elle ne comprenait pas la signification. Peut-être voulais-t-il être plus direct cette fois. Elle n’espérait plus grand-chose. Elle voulut alors l’arrêter avant qu’il aille plus loin. Mais voyant son visage, elle s’arrêta. Kanon souriait. C’était la première fois qu’il souriait aussi chaleureusement devant elle. Ses yeux étaient tellement beau, elle ne pouvait en détacher son regard.
Kanon : Je vous aime Jessica-sama. J’ai enfin réaliser mes sentiments pour vous.
Des larmes commençèrent à venir dans ses yeux. Ses joues devenaient tout à coup rouge. C’était sa première déclaration d’amour. Elle n’aurait jamais cru que cela lui ferait autant plaisir. Elle souriait elle aussi.
Jessica : Je…ah… Je m’attendais pas à cela. C’est si soudain.
Kanon : Alors c’est non ?
Jessica : Non… enfin oui…enfin, je disais pour non pour le non que tu as dit avant…euh… ARGH ! Bordel, pourquoi je me complique la vie ? Je suis aussi amoureuse de toi.
Kanon ne put s’empêcher de rire. C’était une scène très sentimentale qu’il avait créé mais Jessica avait réussi à la détruire en seulement une phrase. Jessica le prit mal
Jessica : Arrête ! Je suis sérieuse.
Kanon : Ahahahah. Je sais. C’est juste que je vous trouve tellement incroyable que je n’ai pas pu m’en empêcher. Pardonnez-moi
Jessica : Si tu me dis ton nom ? Celui avant que tu deviennes un domestique.
Kanon : Je crois que je vous dois bien ça. Je m’appelle…
On entendit alors les bruits de pas descendant les escaliers. C’était Battler et George. Quand Kanon les vit, il s’interrompit tout de suite. Il chuchota alors à l’oreille de Jessica et cela lui fit décrocher un sourire.
Jessica : Il est vraiment très beau.
Kanon : Merci.
Battler : De quoi vous parlez ?
Jessica : Rien. Pourquoi vous êtes aussi pressé ?
George : On voulait parler à Kanon. As-tu vu Maria avant de venir ici ? Elle n’est pas venu ici. Ca fait déjà 2 heures qu’on ne l’a pas vu.
Battler : Aniki, je suis sûr qu’elle est dans le manoir principal avec sa mère. Pas vrai Kanon ?
Kanon : Je ne l’ai pas vu même avec Mme Rosa dans le manoir principal ni dans le jardin.
George : Oh mon dieu !
Battler : Vite allons la chercher.

Jardin

Battler et les autres crièrent à travers le jardin le nom de Maria. Mais la forte pluie devait atténuer leur voix ce qui n’était pas à leur avantage. C’est alors que Battler aperçut Rosa à genou serrant sa fille entre ses bras.
Rosa : Pardonne-moi Maria. Pardonne-moi.
Maria : Je savais que tu allais revenir Maman. J’ai attendu. Je savais, je savais que tu étais plus forte que la méchante sorcière.
Rosa : Oui. La méchante sorcière m’a envouté encore une fois. Je suis tellement désolé, Maria.
Les cousins arrivèrent à leur niveau.
Battler : Ouf, heureusement que tu avais un parapluie, bonne initiative Rosa-oba-san.
Rosa : Ce n’était pas moi.
Maria : Uuuh. C’est Béatrice qui me l’a donné.
Battler : Ahahahah. Arrête de rigoler.
Maria : Uuuh. C’est Béatrice. Elle a donné un parapluie à Maria.
Rosa : Maria, tu veux parler de cette personne ?
Maria : Uuuh ? Maman connais Béatrice ?
George : Vous connaissez cette personne Rosa-oba-san ?
Rosa : Mais c’est étrange. J’étais prêt à jurer qu’elle n’avait pas de parapluie sur elle.
Battler : Pas grave. Rentrons. Je pense que c’est bientôt l’heure du diner.
Kanon : Oui. Si vous voulez bien me suivre.
Ils rentrèrent alors dans le manoir. Mais Rosa avait encore ce mauvais pressentiment sur cette inconnue qu’elle avait rencontré plus et qui ressemblait très étrangement à la femme du portrait.

Quelque part sur l’île.
Près de la mer, échouée sur les rochers, une jeune fille muni d’une combinaison bleu arriva sur l’île. Elle est arrivé ici après le naufrage de son bateau. Elle escalada la falaise puis arrivé à son sommet, elle vit au loin le manoir des Ushiromiyas.
Erika : Enfin ! Je suis de retour. Je vais pouvoir reprendre ma revanche. Moi Erika Furude suis revenu des enfers pour détruire ton jeu, Ushiromiya Battler !!! AHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAH!!!

[19h00]

Manoir

Genji a remarqué la jeune fille en combinaison au loin et l’a ramené au manoir, lui donnant par la même occasion de quoi se changer. Tout le monde était à table quand d’un coup la porte s’ouvrit. Genji introduit alors notre jeune détective à la table.
Erika : Enchanté de vous rencontrer.
Rudolf : Ohoh ! Nous avons une charmante invité à ce que je vois. Et en plus elle est très belle. Dommage pour toi fiston. Toi qui était si fier d’être la star de cette réunion.
Battler : Oh la ferme vieux batard !
Genji : Je vous prie de prendre place. Nous allons bientôt servir les plats.
Erika : J’espère que c’est des plats japonais. J’adore manger avec des baguettes. C’est l’art de l’ingéniosité humaine. Nous, peuple japonais, manger déjà avec ces merveilleux outils alors que les européens étaient encore en train de manger avec leurs mains. Elles sont l’élégance même de notre peuple.
Genji : Je suis désolé mais je ne connais point le menu de ce diner.
Erika : Ce n’est pas grave.
Elle alla prendre place. Elle s’assit en bout de table en face de Nanjo avec qui elle parla pendant tout le diner. Malheureusement, Gohda a fait un repas typiquement européen donc il n’y a pas eu besoin d’utilisation de baguettes.
Le repas finit, Maria sortit alors une lettre de son sac. C’était le lettre de Béatrice. Après lecture, tous fut en alerte.
Krauss : Qu’est que c’est que ces sottises ?
Eva : Ne nous prend pas pour des idiots Krauss ! Tu connais cette femme, Rosa l’a aperçut dans le manoir plus tôt.
Krauss : Je pense que vous faites erreur. Je ne connais personne portant le nom de Beatrice.
Rudolf : Alors ça doit être un coup monté de père. Je suis sûr qu’il n’avait jamais l’intention de nous donner le moindre centimes pour son héritage.
Natsuhi : Ce n’est pas possible. C’est notre père. Il ne ferait jamais une chose pareil.
Eva : Alors explique-nous cette lettre ?!
L’ambiance devint de plus en plus tendu et les cris fusèrent de part et d’autre de la salle. Les enfants décidèrent de rejoindre la maison des invités guidés par Shanon. Les adultes crurent se débarasser de tous les gêneurs sauf une. C’était Erika. Elle n’était pas présente sur le Gameboard avant le diner, il lui était donc impossible de comprendre la présence d’une béatrice. Elle usa de sa Détective authority pour interroger tous les adultes pour connaître les détails de cette journée.

Devant La maison des invité.

Shanon les avait raccompagnés devant l’entrée c’est alors que George intervint et lui proposa d’aller quelque part pour discuter. Elle accepta et ces deux là muni d’un parapluie allèrent en direction du jardin. Battler, Jessica, Nanjo et Maria rentrèrent dans la maison. Jessica expliqua alors dans quelle situation se trouvèrent ces deux-là.
Jardin
Sous un préau, le couple se regarda face à face. Ils souriaient mutuellement. Shanon savait qu’aujourd’hui George allait lui faire sa demande. C’était pour cela qu’elle était aussi joyeuse aujourd’hui. Elle s’était entrainée mainte et mainte fois devant le miroir attendant ce jour. Pareil pour George qui s’était même entrainé devant le miroir des toilettes de l’aéroport. Aujourd’hui était leur plus grande decision de leur vie. George sortit la bague et la tendit à Shanon
George : Veux-tu m’épouser ?
Shanon souriait. C’était exactement les mots auxquels elle s’attendait. Elle n’avait plus qu’à accepter sa proposition et son statut de meuble sera définitivement aux oubliettes

Entre le Manoir et la Maison des invités

Eva se promena dans la cour pour prendre un peu l’air. Elle était vraiment épuisé de cette affrontement pour l’héritage mais elle devait encore se battre pour le bien de sa famille. George méritait d’être à la tête de la famille pour elle. Elle a travaillé très dur dans son éducation pour qu’il devienne l’homme qu’il est maintenant.
Perdu dans ses pensées, elle se réveilla en voyant la silhouette de quelqu’un attendant sous la pluie. Elle reconnut alors le personnage.
Eva : Que fait-vous ici père ? Vous êtes fous d’être sorti avec un temps pareil sans prendre de parapluie.
Kinzo : Laisse-moi. Je ne veux pas la pitié d’une harpie de ton genre. Tu as beau être ma fille, tu n’as rien qui puisse me le faire croire. Seul mon argent t’intéresse.
Eva : Ne faites pas l’idiot ! Vous allez attrapez froid.
Kinzo : Tu devrais être heureuse alors de voir ton pauvre père mourir de froid. Alors vas.
Eva : Je…
Elle comprit alors le sens de ces mots. D’un moyen où un autre quelqu’un lui a raconté ce qu’elle avait dit pendant la discussion entre ses frères et sœurs. Elle a tout de suite pensé à un coup monté de Natsuhi. Elle maudit dans son âme cette dernière.
Kinzo avait voulu rejoindre le diner de famille mais celui-ci ne fit rien car ils ne voulaient voir ses enfants. Ils se fichaient maintenant de leur sort ainsi que celui de ses petits enfants.
Kinzo : Je te conseille d’aller faire un tour du côté du préau. Là-bas tu verras ton rêve se détruire.
Eva ne comprit pas ses mots sur le moment mais décida de suivre son conseil et parti en direction du jardin.
Des papillons dorées se réunirent aux coté de Kinzo et Béatrice apparu lui tendant un parapluie au dessus de sa tête.
Béatrice : Hahahahahaha ! veux-tu absolument détruire ta famille à ce point ?
Kinzo : Oh Béatrice. Je me fiche de leur sort. Ce sont les sacrifices de ta réssurection, fais-en ce que tu veux.
Béatrice : Celui qui réussit à reconstruire la tant réputé famille Ushiromiya donne carte blanche à la sorcière dorée. Celui qui crée et aussi celui qui détruit. Interessant. Vraiment très interressant, Kinzo ! HAHAHAHAHAHAAHAHHAHAHAH
Kinzo : La roulette du destin est en marche. Personne n’y échappera. Oh Béatriiiiiiice !!!

Jardin

Eva aperçut son fils et Shanon. Il vit la scène et lors de sa déclaration, elle s’opposa brutalement à leur union.
George : Maman !
Ils furent tous les deux supris par l’apparition d’Eva. Elle décrocha un regard noir à Shanon.
Eva : Qu’est-ce que tu crois faire, sale meuble ? Tu crois être fait pour mon fils ? Connais ta place. Je n’autoriserez jamais un mariage pareil.
George : Maman ! Tu…
Eva : Ne te laisse pas embobiner par les femmes George. Elle n’est rien d’autres qu’interesser par ton titre et ta fortune. Tu n’es pas aussi stupide et je le sais.
George voulut répliquer mais Shanon intervint en première
Shanon : Veuillez excuser mon insolence. Votre mère a raison George, il ne faut pas se faire autant influencer par une fille. Je vous remercie pour votre générosité mais je ne mérite autant d’affection car…je ne suis qu’un meuble après tout.
Shanon s’enfuit alors en courant sous la pluie laissant le parapluie à George. George n’en croyait pas ses yeux. Tous les efforts qu’il a fait jusqu’à présent fut rduit à néant. Eva voulut consoler son fils mais celui-ci le repoussa.
George : Laisse-moi. Je ne te considère plus comme ma mère.
George prit le parapluie et alla en direction de la maison des invités.
Kumasawa était sur le chemin pour aller à la maison des domestiques et aperçut Shanon courir à tout allure dedans. Elle comprit alors le chagrin de Shanon. Si elle avait l’occasion de l’aider, elle le ferait sans hésiter.

Maison des domestiques

Kanon aperçut Shanon se réfugiait dans sa chambre. Il vit les larmes coulaient de ses joues. Il attrappa sa main pour lui demander ce qui se passe.
Kanon : Que s’est-il passé ?
Shanon : Je crois que je me suis trompé sur toute la ligne Kanon. Un meuble est un meuble. Je suis tellement désolé de t’avoir fait croire en une chose pareille.
Kanon : Mais tu l’as dit toi-même ? Nous méritons aussi l’amour.
Shanon : Désolé de te dire ça mais ton amour envers Ojou-sama est voué à l’échec. Peut-être ressent-elle la même chose pour toi, mais tu ne peux changer ta nature. Nous ne sommes que des meubles et nos sentiments ne sont qu’une illusion.
Sur ces mots, Shanon s’enferma dans sa chambre et n’en ressortit plus avant son tour de garde.
Kanon : Pourquoi ? Pourquoi alors m’avoir tant fait espérer Onee-chan ?!

[21h50]

Maison des invités

Erika arriva enfin ici. Elle aperçut Battler, Jessica, Maria, Nanjo et George. George était particulièrement de mauvaise humeur mais elle ne demanda point de détail. Elle discuta avec Nanjo pendant un long moment avant de rejoindre sa chambre. A ce moment donné, tous les cousins étaient dans leurs chambres. Elle fit alors le guet toute la nuit pour entendre à travers le mur le moindre ronflement qui attesterait de la présence des cousins. Cette capacité était fiable à 100% grâce à la détective authority. Par contre, sa chambre était juste à côté de ceux des cousins mais elle ne pouvait vérifier que la présence d’un seul. Et cette présence est celui de Battler. Elle était alors en train de réaliser des sceaux quand tout à coup elle entendit un bruit de porte qui s’ouvrait. Elle jeta un coup d’œil par la porte de sa chambre et vit Maria en sortir. Elle avait fini ses sceaux et avait l’intention de les placer mais avant cela elle suivit Maria jusqu’à la porte de l’entrée de la maison puis sortit avec un parapluie. Elle trouva son comportement étrange mais ne voulut la suivre plus loin. Si elle quittait la maison maintenant, elle ne pourrait la surveiller complètement et mettre les sceaux prendrait un certain temps pour bien sceller les sorties. Elle laissa alors échappé Maria pour se concentrer sur le scellage de la maison des invités.

[23h30]

Manoir

Rosa avait quitté la réunion. Après avoir discuté plusieurs heures, elle finit par succomber à la fatigue et alla se coucher. Elle alla dans sa chambre dans le manoir puis ferma la porte à clef grâce à la clé de la chambre donné par l’un des domestiques. Elle s’endormit.
Quelqu’un frappa à sa porte. Elle se réveilla mais avait à moitié la tête dans les bras de morphé. Elle voulut ouvrir la porte mais celle-ci ne s’ouvrit pas d’un coup. Elle se souvient qu’elle l’avait verrouiller à clé. Elle la déverouilla avec sa clef puis ouvrit. C’était Maria.
Maria : Uuuh ! Je voudrais dormir avec toi maman.
Rosa était trop fatiguée pour poser une quelconque question et l’accepta. Elle referma alors la porte laissant la clé dans la serrure. Ainsi la journée se termina.

[00h00]

Béatrice : La tragédie peut enfin commencer. Personne n’a l’air de vouloir résoudre l’enigme de l'épitaphe. La plus grosse erreur a été de négliger ce facteur. Il est maintenant trop tard. Il y aura forcément des morts et je serais le chef d’orchestre de ce nouveau jeu. Wahahahahahahahahahahahaha !

Interlude :
Meta World
Béatrice : Alors Lady Bernkastel et Lady Lambdadelta, qu’avez-vous pensez de ce premier jour.
Bern : Instructive. Pratiquement tout le monde a une raison de tuer les autres. Cela ne manque pas de motivation en tout cas.
Lambda : Il est vrai que ce jeu est beaucoup plus court que les précédents. On dirait presque que Battler ne veut pas gagner du tout.
Béatrice : Waahahahahaha ! Vous vous sentez capable de dénier mon existence. Mais je ne suis pas prête à rendre l’arme de si tôt. Battler n’était pas un très bon détective mais en tant que GM, il peut vraiment être effrayant.
Erika : Je suis prête. J’ai déjà fait ce que je devais faire. Il est l’heure des questions.
Battler : Pas vraiment. Il n’y a pas eu de crime donc aucune question ne peut être encore posé. Patiente un peu. Tu pourras te défouler lorsque ton heure viendra.
Lambda : Ne nous fais pas languir. Commençons cette 2ème journée.
Béatrice : La malédiction va recommencer à frapper les Ushiromiyas. Je vais prouver à tous mon existence.
Erika : Cause toujours. Quelque soit l’enigme, il y a toujours une solution logique.
Battler : Le jeu reprend.

2ème jour
[9h00]
Manoir
Rosa commença à se réveiller. Elle avait dormi avec Maria sous prétexte qu’elle avait fait un cauchemar. Elle remarqua alors que ses vêtements étaient trempés. Le lit aussi d’ailleurs. Elle ne comprenait pas pourquoi. Les rideaux étaient tirés, elle ne voyait pas encore très bien. Mais une pensée lui traversa alors l’esprit. Maria était présente. Rosa cru alors que Maria avait fait pipi au lit. Maria était assez agée pour ne plus faire ce genre de chose. Rosa se mit dans une colère noir contre sa fille. Si sa famille apprend ce qui vient de se passer, ses frères et sœurs ne laisseront pas passer ça et lui riront au nez.
Rosa prit l’épaule de Maria et la tourna sur le dos pour la réveiller. Mais au moment où elle vit son visage, elle prit peur. Maria avait la tête fendu par un énorme couteau de cuisine encore planté dessus. Mais reconnaissant Maria, sa fille, des larmes jailliirent de ses yeux. Elle qui pensait qu’elle était une mauvaise mère, elle se rendit compte qu’elle aimait vraiment sa fille.
Rosa : Maria ! Pourquoi… Pourquoi !! Haaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !

[7h30]
Maison des invités
Genji toqua a la porte d’Erika. Elle l’avait déjà repéré grâce aux sceaux qu’elle avait posé autour de la maison.
Genji : Bonjour, je viens vous prévenir que le petit déjeuné ne sera pas encore prêt.
Erika : Oh ! Et pourquoi donc ?
Les cousins sortirent de leur chambre en entendant la voix de genji et d’erika.
George : Bonjour Genji. Le petit-déjeunée est déjà prêt.
Genji : Je venais justement vous prévenir du retard occassionné. Veuillez nous excuser ;
Battler : Comment ? Que se passe-t-il ?
Genji : Gohda est introuvable. Il n’était pas à son poste ce matin.
Jessica : C’est bizarre. Ca ne lui ressemble pas.
Sauf qu’Erika avait remarqué qu’autre chose clochait dans le comportement de Genji.
Erika : Vous ne nous dites pas tout. Qu’est-ce que vous cachez ?
Genji : Ce n’était pas vraiment un secret. En vérité, il n’y a pas que Gohda qui est introuvable. Avant de venir ici, j’ai voulu réveillé Maitre Krauss et sa femme mais aucune réponse venant de leur chambre
Erika : C’est interessant. Allons jeter un coup d’œil.

Manoir
Ils arrivèrent au manoir. Mais un détail intrigua George et Battler ne manqua point de lui faire remarquer.
Battler : Que se passe-t-il ?
George : C’est étrange. Mes parents sont des personnes qui se lèvent de bonne heures d’habitude. Mais je ne les vois nulle part.
Les parents de Battler sortit du salon à leur arrivée. Ils avaient appris la situation de Kanon.
Kyrie : Ah oui concernant Eva, elle nous as dit qu’elle avait eu un mal de tête assez conséquent et Natsuhi l’a proposé des médicaments contre cela. Surement, elle est resté au lit pour soigner son mal de tête.
George : Je vois.
Erika : Où sont Shanon et Kumasawa ?
Genji : Je leur ai demandé de préparé le déjeuner étant donné que Gohda est introuvable. Elles sont dans la cuisine
George : Je m’inquiète aussi pour mes parents. Pouvons nous aussi vérifier leur chambre.
Kanon : Ils sont dans les chambres du deuxième étage. Leur chambre est la troisième à gauche.
Jessica : Bonjour Kanon.
Kanon : Milady.
Kanon était devenu d’un seul coup beaucoup plus froid qu’avant envers Jessica. Cette salutation était dit d’un ton très éloigné. Son comportement constrasté avec celui d’hier.
George : Kanon pourrais-tu venir avec moi ? J’aimerais vérifier si mes parents vont bien.
Erika : Je viens aussi.
Battler et Jessica firent de même. Kyrie et Rudolf restèrent encore dans le salon en compagnie de Nanjo.

[8h15]
Kanon et les autres arrivèrent au deuxième étage. Les chambres se situé sur l’aile droite du manoir. C’était un couloir reliant 8 chambres différentes. Ce couloir était très bien aménagé. Le sol rouge éclatant. On voyait que les domestiques faisaient un très bon travail pour le nettoyer. Ainsi que des vitres très brillantes. Au nombre de 4 dans ce couloir. L’une faisant au bout du couloir. L’une devant la 1er chambre, une autre devant une autre porte et l’autre devant un miroir. Un gigantesque miroir, qui peut être chariotter. C’était le même miroir avec le quel Shanon s’est regardé. La porte d’Eva et Hideyoshi était juste sur sa droite. Kanon toqua a la porte et appela Hideyoshi et sa femme mais il n’y a eu aucune réponse. De même avec George.
George : Pourrais-tu ouvrir cette porte s’il te plaît Kanon ?
Kanon s’exécuta et ouvrit la porte. Ils rentrèrent mais il ne virent rien. Personne n’était dans cette chambre.
Erika : Tu es sûr que c’est cette chambre ?
Kanon : Je suis catégorique. C’est bien la 3ème porte.
Battler : ahahahahahah. Vous inquiétez pas. Peut-être qu’ils sont juste sorti faire un tour et que personne ne les as vus, tout simplement.
Erika : J’en sui pas si sur. Quelle est la chambre de Krauss et Natsuhi ?
Kanon : C’est la 5ème porte, donc deux porte sur la droite de celle-ci.
Jessica : Allons-y.
Mais comme tout à l’heure, il n’y avait personne dans la pièce. Vérifiant que personne n’était là, ils décidèrent de repartir dans le salon. Erika sortit de la chambre et se dirigea droit devant la fenêtre regardant son reflet. Elle sourit.
Battler : Que fais-tu ?
Erika : ahahahahahahah. Rien du tout. J’attend juste mon tour.
Battler :…
Erika redescendit avec Battler mais d’un coup ils entendirent un cri venant de la cuisine. Ils coururent jusqu’à la-bas.
Cuisine
Shanon fut à genou par terre ainsi que Kumasawa. C’était le cri de Kumasawa qui les attira vers eux. Elles semblèrent effrayé par quelque chose. Bizarrement il n’y avait rien à signaler à part qu’il manquait un couteau de cuisine. Mis à part cela, Erika remarqua que le Congélateur était ouvert. Elle regarda alors à l’intérieur et découvrit une horreur à l’intérieur. Mais elle n’eut pas la même réaction que les autres. Elle ricana alors laissant la porte du congélateur ouvert pour admirer son intérieur. L’horreur à l’intérieur était la tête de Gohda.
Battler : Comment… Bordel, c’est quoi ça ?!
Erika : Ca ne se voit pas c’est une tête. Je crois que cela appartient à Gohda. Mais c’est que c’est étrange, le congélateur n’était pas froid du tout comme si quelqu’un avait exprès de l’éteindre. Pourtant ce serait plus pratique de l’avoir laisser allumer. Le sang aurait gelé et n’aurait pas coulé hors du congélateur. C’est comme si c’était fait exprès de façon à ce qu’on puisse le trouver.
Battler : Tu veux dire qu’un tueur e trouve parmi nous ?
Erika : Si c’était aussi simple hahahaha. Le tueur voulait qu’on trouve cette tête donc c’est un genre de défi. Il n’a pas peur de montrer ses meurtres. En tant normal, on voudrait cacher notre crime. Mais ici c’est différent. Il veut clairement nous montrer ses talents et pour couronner le tout, il nous nargue en nous disant que peu importe vos effort, vous ne pourrez m’attrapper.
Battler : Espèce d’enfoiré.
Erika pensa alors : « c’est vraiment drôle de l’entendre dire ça alors qu’ironiquement c’est lui-même qui a organisé ce jeu »
Erika alla prêt de Kumasawa et Shanon pour demander des informations supplémentaires.
Erika : Dites-moi Shanon et Kumasawa. Est-ce que la porte de la cuisine était fermée à clef ?
Kumasawa : Oui. C’était étrange mais nous avions pu l’ouvrir grâce à notre passe-partout.
Erika voulut refaire la scène. Elle alla prêt de la porte et voulut l’a fermé comme pour simuler une chambre close. C’est alors qu’elle vit quelque chose attaché vers la face intérieur de la porte. Quelqu’un avait scotché une lettre sur cette porte. C’était le même type de lettre que Maria avait, avec le sceau de Kinzo. Elle l’ouvrit et découvrit une clé à l’intérieur. Elle se demanda alors où elle menait.
Shanon : Mais c’est la clé de la chambre de Rosa. C’est la 1ère chambre du deuxième étage

[9h00]
Tout le monde entendit des cris venant de la chambre de Rosa.
Rosa : Maria ! Pourquoi… Pourquoi !! Haaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !
Tous se rejoignirent devant sa porte hormis Shanon qui aida Kumasawa à se relever et alla plutôt l’allonger dans le salon. Erika essaya de l’ouvrir mais vraisemblablement, elle était bloquée
Erika : Je vais utiliser ma clé alors.
Elle la mit dans la serrure et la porte s’ouvrit. Tous virent le déplorable spectacle qui se passait devant eux. Maria morte avec un couteau dans la tête. C’était vraiment une situation très inattendu. Rosa ne les avait pas remarqué. Elle était encore effondré sur le corps de sa fille, pleurant toute les larmes de son corps. Kyrie vient près de Rosa pour la consoler alors que Nanjo vient pour examiner le pauvre corps. Ce n’était pas son domaine de prédilection mais il allait essayer de trouver une heure pour sa mort.
Erika regarda attentivement le corps de Maria puis regarda la pièce avec attention. C’est alors qu’elle remarqua une lettre par terre devant la porte, elle l’a lu à voix haute
Erika : Cher participant, faire peur est une pratique vraiment amusante mais vous horrifiez et mon plus grand bonheur. Cherchez l’énigme et n’hésitez pas à revenir sur vos pas. On peut avoir de belle surprise.
Battler : Mais qu’est-ce que c’est que ce charabia ?
Erika : C’est pourtant clair. Il faut revérifier la chambre d’Eva et de Natsuhi.
George : Non ce n’est pas…
Ils revinrent sur leur pas, laissant Kyrie, Nanjo et Rosa avec le corps de Maria. A droite du miroir se trouvait la chambre d’Eva et D’hideyoshi. Il avait déjà regardé à l’intérieur mais n’avait rien vu. Cette fois encore, il demanda à Kanon d’ouvrir la porte avec le passe-partout. Ils virent un spectacle monstrueux devant eux. Eva et Hideyoshi était couché dans leur lit, éventrés laissant leur trip et leur boyaux sortir. George vit ce spectacle et ne put s’empêcher d’hurler.
George : Qui a fait ça ?! Qui est le monstre qui a fait ça ?! Je vais te tuer sale sorcière ! Waaaaaah !
George pleura à genoux devant les cadavres de ses parents. C’est à ce moment que Shanon arriva et vit George dans cet état. C’était dur même pour elle. Voir son amoureux souffrir fait aussi très mal. Shanon le comprit mais après ce qu’il s’était passé la veille, elle n’avait pas le droit de le consoler.
Mais c’est alors que Jessica trouva une lettre par terre devant la porte aussi. Celle-ci contenait la clé de la chambre de ses parents. Elle courut alors à la cinquième porte, suivi d’Erika et les autres qui avaient déjà anticipé son mouvement. Jessica déverrouilla la porte et vit la même horreur que dans la chambre précédente sauf qu’ici ce n’était pas les parents de George mais bien les siens. Elle voulut les prendre dans ses bras mais Rudolf lui empêcha de les approcher mais ce n’était pas le cas d’Erika. Elle voyait que le visage n’a pas été amoché. On pouvait clairement voir le visage de Krauss et de Natsuhi.
Kanon : Laissez moi les voir ! Waaaaaah ! C’est pas possible ! Papa ! Maman ! Noooon !!!
Battler : Que se passe-t-il sur cette ïle bordel ?!
Mais les pleurs de Jessica fut interromput par Erika. OuI, Erika ricana encore. Au vue d’être mal poli, personne ne pouvait lui empêcher de rire à cause de sa Détective authority. C’était un spectacle cruel qui se déroulait sur les yeux de Jessica et rire de ça c’était comme l’insulter mais elle ne pouvait rien faire. Elle n’était qu’un pion sur cet échiquier. Battler le comprit puis d’un air désolé, il fixa Erika. Ils se regardèrent mutuellement dans les yeux. Puis Battler fit apparaître sa cape de GM…
Meta World
Erika : Fantastique Battler. Chapeau bas. La réalisation des meurtres étaient parfaite. Cruel, démoniaque même. Je peux le dire. Tu n’a vraiment rien à envier à Béatrice. Tu es vraiment un très grand Golden sorcerer pour pouvoir imaginer des meurtres aussi tordu. Ahahahahahahaha !
Battler : Je vois. Je vais prendre ça comme un compliment. Mais j’aimerais que tu contiennes tes émotions. Tu as un pouvoir supérieur à mes pièces, comprends aussi qu’ils ont des sentiments.
Erika : ahahahahah. Désolé j’y penserai la prochaine fois.
Battler : Bien. C’est ton tour maintenant. Je n’ai plus rien à jouer. Que vas-tu faire maintenant ?
Erika : Je vais encore me laisser guider par l’histoire que tu as concoctée
Battler : Fais comme bon te semble.

Manoir
[9h20]
Erika retourna dans la chambre des parents de Georges. Elle attendit que George fasse son deuil près de la fenêtre juste devant la porte avant de retourner dans le salon. Erika pensa alors à la discussion qu’elle avait eu avec les adultes. Il y a une personne qui se dénomme Béatrice.
Erika : Genji, où réside l’invité spécial ?
Genji : Vous devez parler de dame Béatrice. Elle est dans la dernière chambre de ce couloir.
Jessica entendit la conversation d’Erika.
Jessica : Alors c’est elle qui a fait ça ? Je vais la tuer.
Jessica courra vers la dernière porte. Elle toqua violemment en criant le nom de Béatrice mais rien à faire personne ne répondait. Kanon arriva alors avec la clé. Jessica la lui prit des mains et ouvrit la porte. La fenêtre était ouverte. Près de celle-ci, il y avait une petite table avec des biscuit et un thé assez tiède. Quelqu’un était surement ici. Jessica remarqua alors la lettre posé sur la table. Elle lut le contenu. Elle fut folle de rage et balança la lettre en boule par terre. Erika la ramassa puis l’a lut à haute voix.
Erika : Hé bien tu croyais vraiment que j’allais rester sagement ici à vous attendre. Idiote.
Jessica : Je vais la crever. Je te jure que je me vengerai ! Je vais la … kof kof kof.
Kanon vient en soutien. Jessica faisait une crise d’asthme. Il lui donna son hinalateur qui l’aida à mieux respirer puis il la conduit à sa chambre afin qu’elle se repose.
Erika avait apprécié ce petit mot puis mit la lettre dans la poubelle. Elle revient alors à la fenêtre en face de la chambre des parents de George. Elle pensa alors à son enquête.
Elle a trouvé la clé de la chambre d’Eva dans la chambre de Natsuhi. Mais quelque chose était bizarre. Elle sentait qu’elle avait encore quelque chose à trouver. C’est alors qu’elle vit Kyrie avec Rosa s’appuyant sur son épaule. Rosa était exténué. Cela se lisait sur son visage. Elle ne pensait pas qu’elle aimait autant sa fille. Elle avait même pris le sac à main de sa fille qu’elle pensait si dégueulasse avant. Maintenant c’était comme son réconfort.
Erika fut intrigué par ce sac et demanda alors à Rosa de le lui donner. Elle ne pouvvait refuser un ordre de la Detective authority. Elle le lui donna . Erika trouva alors à l’intérieur ce qu’elle voulait trouvé. La lettre portant le sceau de Kinzo. Elle l’ouvrit alors et trouva la clé de la cuisine. Elle en avait maintenant la certitude, elle avait à faire à une autre jeu basé sur des chambre close. Elle se tourna vers la fenêtre, celle en face de la chambre d’Hideyoshi. Elle sourit au vue de ce premier mystère.
Erika : Hahahahahahahaha ! Je pense que je vais commencer mon tour. Dlanor !
Dlanor apparu alors au côté d’Erika
Dlanor : Vous m’avez appellé ?
Erika : Le jeu peut enfin commencer. Impose les règles de ce nouveau jeu.
Dlanor : Bien. Tous les Knoxs sont applicables pour ce jeu. Il y a forcément une solution à ce mystère. Un seul coupable devra être désigné à la fin de cette partie.
Erika : Très bien. Maintenant mon tour commence vraiment.