Voilà comme je l'avais écrit dans un post précédent pour trouver des noms de personnages, j'avais commencer une histoire en vue d'un éventuel VN (que j'ai un peu lâcher avec les exams et tout, mais je vais m'y remmettre) et je poste ici l'introduction, du moins le prototype, qu'en pensez-vous? Vous remarquerez des influences, Higurashienne mais, c'est juste parce que il y à aussi un club
, ça reste différent bien sûr.
2 Mai 1993, préfecture de Fukui
Intro ( Samedi après-midi)Une sensation d’apaisement…
C’est ce que je ressens toujours lorsque la fraîcheur du soir remplace la chaleur du jour. Nous n’étions pas encore en Eté mais il faisait déjà étouffant, ce mois de Mai s’annonçait vraiment chaud.
Je regardai avec une mélancolie certaine les derniers rayons de soleil qui se noyaient dans le ciel… Comme si ils étaient guidés par la main d’un peintre talentueux, ceux-ci coloraient le ciel d’une teinte orangée avec ça et là quelques touches rosées, le tout mettant en valeurs les généreux nuages qui semblaient converger vers le soleil couchant.
Les seuls bruits troublant ce moment de quiétude étaient les gazouillis fugitifs des oiseaux environnant et le ronronnement lointain des voitures empruntant la Nationale en bordure de la ville.
Pour parachever le tableau, les échappements des hottes se propageaient dans la rue, offrant un assortiment d’odeur de cuisine.
Et je dois dire que ça me donnait faim…
Je pris une gorgée dans la bouteille d’eau que j’avais emportée, mais elle ne fit pas l’effet que j’avais escompté. Elle était tiède, ce qui renforça encore la sensation de chaleur que je ressentais, mais je la finis quand même en buvant à grosse goulée avant de la jeter.
Je continuais mon avancée le long du trottoir, me dirigeant mollement vers l’extérieur de la ville. Sur un mur, un chat s’étirait, se préparant sans doute à aller trouver sa pitance. S’apercevant de ma présence, il disparu d’un bond gracieux dans le jardin de l’autre coté.
Il faisait presque nuit lorsque j’atteignis enfin ma destination. Cherchant rapidement les clés dans ma poche, j’ouvris ensuite la porte, et après avoir retiré mes chaussures, m’affala dans le sofa du salon. Ce geste avait annihilé en moi toutes volontés… J’étais vanné.
Je me réveillais 1h30 plus tard… En tout cas l’horloge indiquait 21h, donc à moins qu’elle n’avance méchamment, j’avais bel et bien piqué un somme. Moi qui comptais réviser un peu pour une fois… C’est raté.
( Grmblllr) Mon ventre me fit rapidement comprendre à grand renfort de gargouillis qu’il fallait l’approvisionner dans les plus brefs délais, sous peine de sanction immédiate.
Sans plus attendre, j’ouvris l’armoire pour en saisir une portion de nouille instantanée et mis chauffer de l’eau. A défaut d’être un repas complet, elles avaient un goût inimitable et étaient plutôt copieuse. Et surtout elle ne coutait vraiment rien. Finalement, je pourrais en manger bien plus souvent, si ma mère n’était pas aussi à cheval sur la cuisine… Mais bon, aujourd’hui, elle n’était pas là de toute façon, alors autant y aller et en profiter à fond !
Attendant patiemment le point d’ébullition de l’eau contenue dans la bouilloire, j’en profitais pour ramasser la pile de courrier qui traînait près de la porte du vestibule. Entre les pages de publicités et les diverses factures, je ne voyais pas l’ombre d’un courrier m’étant destiné. En même temps, à part le courrier des grands-parents pour les occasions importantes ou les cartes postales provenant de l’étranger envoyées par des amis en vacances, je ne recevais jamais de courrier, sauf éventuellement le courrier du lycée. Mais c’était plutôt à ma mère qu’ils étaient adressés…
Soudain, le sifflement strident de la bouilloire m’arracha de mes pensées. Je versai précautionneusement l’eau sur les nouilles et me régalais déjà intérieurement en sentant le délicat fumet qui s’échappait de mon bol, quand je constatais soudain un oubli majeur à ce merveilleux repas ! D’un geste rapide, tel un ninja, j’ouvris le frigo et en sortit une canette de soda bien fraîche. Le festin pouvait commencer, bon appétit!
Une fois rassasié, je montai rapidement à l’étage et entama la lecture d’un manga allongé sur le lit tout en réfléchissant à ma journée de cours qui avait été on ne peut plus monotone. Je savais néanmoins que j’avais particulièrement réussi mon interrogation de mathématique, et je pouvais en être fier, même si j’avais dû pour cela sacrifier pas mal de mes heures de sommeil à l’étude de théorème et de graphiques. J’en payais d’ailleurs maintenant le prix, comme tantôt en fait… Je ne saurais dire si j’ai lu 50 pages ou seulement une seule, car je m’endormis sans même m’en rendre compte.
Jour 1 (Dimanche matin)Drinnng Drinnng DrinnngSpaaam !
Foutu réveil… Je lui avais fait fermer son clapet d’un bon coup, sans même ouvrir les yeux.
Driiing Driinng DrinnngHé ! heu… y à quelque chose de bizarre là, non ? … Merde ! C’est le téléphone !
D’un bond, je sortis du lit et me précipita en bas pour prendre le combiné.
- Allô ?
- Allô, Kaito ? C’est Taiki !
- Ha ! Pourquoi tu me réveille comme ça, un dimanche matin, et tôt en plus !
- Tôt ? Haha mon grand, tu devrais surveiller plus souvent ton horloge, il est bientôt 11h !
- Je regardais ma montre et il n’avait pas tord, mais bon c’est dimanche, merde, je me lève pas si tôt d’habitude !
- Attend, laisse-moi deviner… Tu à oublier notre rendez-vous, j’parie ?
- Mais de quoi tu par…Merde ! j’avais rendez-vous au lieu habituel avec les membres du club à 11h !
- Hahaha, j’en étais sûr, heureusement que je suis là hein ? Tu m’en dois une, mec !
- Ouais ouais, abrège, je fonce !
- Hé, Kaito, att…
- Tuuuut…
Je raccrochais sans même attendre la suite, il fallait que je me grouille, il ne me restait que 30 minutes, pour me rendre au lieu de rendez-vous...
Voilà, en espérant que ça vous aie plus