Droit d'existence...

Sous-lieutenant de Jin Kisaragi. A la fin de BB CT, on apprend qu'elle est héritière du Grimoire Azure. Durant CS, dans sa véritable fin, on apprend que Bolverk ( son Nox Nyctores sous formes de guns sont également des limiteurs qui lui supprimaient ses émotions afin de ne pas être instable mentalement comme Carl Clover et Jin. Sa véritable apparence est Mu-12, Une Murakumo Unit comme Lambda-11 ou Nu-13. Elle devient ainsi lorsqu'elle fusionne avec le Grimoire Azure et souhaite détruire ce monde qui la déteste. Ragna après un petit combat reussit à la faire redevenir normal en échange de son bras gauche qui sera remplacé par un bras de Lambda-11.

Bien que celle-ci soit spécialement puissante dans CT, elle n'a qu'un rôle d'observateur. Elle a vu se répéter l'histoire des milliers de fois. Pour ceux qui le sachent pas. Tous les protagonistes sont piégés dans une boucle temporelle qui fait que jusqu'à la fin de CS, tous les persos reviennent à la vie et subissent la mort un nombre incalculable de fois sans le savoir.
Elle est ainsi au courant de tout l'histoire et également des secrets de nombreux personnages. Elle l'a également mordu Ragna afin de le sauver lorsque son bras droit fut tranché et qu'on lui mit le Grimoire Azure à la place car ce dernier consomme en permanence la vie de son possesseur (enfin celui de Ragna). Dans CS, elle abandonne son statut d'observateur afin de changer la courbe du continuum( traduction de Continuum Shift dans le jeu)

En réalité, la marionnette est un Nox Nyctores du nom de Nirvana. Cette dernière supprime toutes ses émotions sauf celle de combattre. Non seulement Nirvana est Nox Nyctores mais elle est également ce qui "resté" de la grande soeur de Carl, Ada Clover dont il été témoin de l'expérience réalisé par son père sur elle.

Frère de Ragna the Bloodedge. A l'annonce de savoir que ce dernier était à Kagutsuchi, il a déserté afin d'accomplir ce qui le souhait du fond du cœur: Tuer son frère.Armé également d'un Nox Nyctores du nom de Yukianesa( Femme de neige= être surnaturel d'origine japonaise qui donc comme son l'indique avait un rapport avec la glace).
Il a également été présent lorsque Ragna s'est fait trancher le bras par Hazama et est parti avec lui pour se faire adopter par la famille Kisaragi ou il rencontrera ainsi Tsubaki Yayoi durant son enfance.
Dans CS, on apprend que si Ragna est le 'Destructeur', quant à lui il est 'L'ordre', ce qui le pousse a donc tuer son frere à tout prix.

A la fin de BB CT. On retrouve une scène entre Hazame et elle ou il lui donne l'ordre d'exécuter Noel Vermillion et Jin Kisaragi. Dans CS, elle possède une arme spéciale: L'Izayoi. Un Ars Magus scéllée. Celui ci peut voler toutes les lumières et y compris celle de son utilisateur. Seuls les membres de la famille Yayoi peuvent par contre l'utiliser. Au cours de son histoire on découvrira de nombreuses comme ses sentiments pour Jin ou le destin que lui reserve L'izayoi( elle est en train de devenir aveugle au fur et à mesure puis le devient a la fin de son histoire). On apprend également dans un monde ou Noel n'existe pas, celle ci serait devenu le second de Jin et non lieutenant de L'escadron surnommé les 'Ailes de la Justice": escadron d'exécution de tous les déserteurs ou individus qui s'opposent au NOL( Novus Orbis Librarium).

Droit d’existence

« Ton existence même est un péché »
Ce sont les premiers mots que j’ai compris.
Pourquoi ? Cette seule et unique question ont bercé mon existence. Je fus rejetée de tous, harcelée, battue sans en connaître la raison.
A force, je me suis résignée à ce que le destin est injuste, que Dieu n’existe pas car s’il existait il ne me laisserait pas ainsi, vivant dans une maison sans amour.
Un jour, je me suis enfuie de la maison et entendu dans une télévision que ces magasins vendent :
« Si Dieu existait, je voudrais qu’il fasse le monde, plus beau, plus joyeux… »
« Et toi, tu crois en Dieu ? » dit une voix, soudainement à coté de moi.
« C’est à moi que vous parliez ? » dis-je d’une voix surprise.
«-Qui d’autre ? Donc vous croyez en Dieu ?
-Je ne sais pas vraiment. Je pense qu’il n’existe pas mais je ne réfute la possibilité qu’il existe.
-Je vois c’est comme le chat de Schrödinger.
-Le chat de Schrödinger ? Hum… vous pourriez expliquer ?
-Mais bien sûr, dit-elle avec un léger sourire. C’est un scientifique qui a réalisé une expérience, comme le nom l’indique, avec un chat. Ce même chat a été mis dans une boite
Que l’on a ensuite fermé. Une fiole de poison devait se libérer dans un temps inconnu cependant le chat ne peut pas être vu. Alors d’après toi le chat est vivant ou mort ?
-Heu… ba après quelques heures, j’imagine que l’on se pose la question. Je dirais mort soit du poison ou par asphyxie.
-Faux ! Le chat est à la fois vivant et mort.
-Comment ça ? J’étais perplexe de cette réponse. La dame, elle, me regardait souriante de me voir ne pas comprendre le raisonnement.
Expliquez-moi s’il vous plaît ! J’étais fascinée par cette expérience.
-Ahah ! Tu es d’accord que tu ne vois pas le chat ? C’est là que réside ce principe. Vu que tu n’as pas de preuve que le chat est soit vivant ou soit mort. Alors ces deux états peuvent coexister tant que tu n’as pas ouvert la boite. Ce principe est aussi appelé la « Preuve du Diable »
-Ah ! Merci beaucoup ! J’ai trouvé ça très intéressant. Dites, vous connaissez d’autres choses dans le genre ?
Cette femme m’avait fasciné avec cette simple théorie, si possible je voudrais en entendre d’autres.
-Humm… un autre jour peut-être. Je dois maintenant y aller, mais avant dis-moi comment tu t’appelles ?
-Noël. Noël Fubuki. Et je peux savoir le vôtre, madame ?
-Moi ? Frederica Clover. Tu ne connais pas les jouets Clover ?
-Si mais…
-Viens avec moi, je comptais m’y rendre.
-Vraiment ? Je peux venir ?
-Bien sûr !
-Merci beaucoup ! »

C’est ainsi que nous sommes partis au magasin de jouets. Sur le trajet, j’observais la femme : elle était de grande taille, habillée de manière plutôt simple – elle portait une veste en cuir au dessus ce qui semblait être un T-shirt blanc. En guise de bas, une jupe courte par-dessus des collants et elle avait pour chaussures, des chaussures à talons.
Je me sentais si petite et si chanceuse, je suis sûre que ceux qui nous regardent doivent nous prendre pour une mère et sa fille.
« Si seulement vous étiez ma mère… », je murmurais ceci presque en silence quand Frederica m’interpella :
« -Dis Noël, tu as quel âge ?
-16 ans, le 25 décembre.
-Le 25 ? C’est donc pour ça que tu t’appelles Noël ?
-J’imagine. Et vous, vous avez quel âge ?
-Moi ? Je ne suis pas aussi jeune que tu pourrais le croire. Cela ne t’avancerait à rien de le savoir » dit-elle, génée.
« Très bien. Je n’insisterai pas ».
Un silence s’installa, nous continuâmes sans un mot notre route vers le magasin jusqu’à que d’une voie enjouée, Frederica me prévienne :
« On est arrivées ».
On était en face du fameux magasin de jouets « Clover ».
Le magasin prenait presque la moitié de la rue où il était situé.
Frederica se mit à parler :
« -On entre ? Il commence à faire frais par ici, viens te réchauffer. Je vais te montrer les «les coulisses » du magasin.
-Vraiment ?
-Oui, mais avant va faire un tour dans les rayons, j’ai des affaires à régler en premier.
-D’accord »
Je me mis donc à la découverte du magasins. Il était très organisé comme on pouvait s’attendre d’un magasin renommé. Au milieu on trouvait les jouets pour enfants, filles et garçons ; à gauche les jeux ou jeux ou jouets pour les filles un peu plus âgées et c’était pareil de même pour les garçons à droite. Seul un rayon était un peu à l’écart : le rayon des peluches. Sans raison particulière, il était devenu ma destination. Comme peluches, sans attente, il y avait tellement de diversité que c’était dur de croire que ce n’était pas qu’un magasin de peluches.
Il y avait des animaux réelles comme des éléphants, des serpents, des lapins, etc… et des monstres ou extraterrestres mais au final une seule de toutes ces peluches m’avait captivé : un lionceau. Un simple lionceau mais je l’ai pris sans m’en rendre compte.
A ce moment, une voix familière retentit à travers le magasin :
« Noël. Fubuki Noeël ! Vous êtes demandé à l’accueil ! Ahahaha… hum… Viens avec la peluche que tu as en mains! Je t’y attends! A tout de suite! »
Il m’était impossible de me cacher. Quelle idée de faire une telle annonce ! J’étais tellement gênée que je m’y rendis la tête baissée. Je suis sûre que les gens qui me voyaient devaient avoir le sourire aux lèvres. Il me fallut cinq minutes pour revenir à l’accueil où m’attendait Mme Clover. Elle souriait évidemment. A la vue de la peluche, elle me demanda :
« Ainsi donc c’est cette peluche qui a fait battre ton cœur ? Prends-la c’est un cadeau de la maison.
-Mais madame !
- Appelle-moi Frederica. Et puis je n’aime pas être appelé ainsi par mes amies. Nous sommes amies après tout.
-… d’accord. Merci beaucoup pour Sakutarou.
-Sakutarou? Tu lui as déjà donné un nom? Dis donc, qu’aurais tu fais si je ne te l’avais pas offert ?
-J’y aurais réfléchi à ce moment-là!
-Ah… les jeunes de nos jours… »
C’est alors que mon ventre montra son mécontentement par un grognement digne d’une bête affamée.
« On dirait bien que l’une d’entre nous a faim. » dit-elle, en rigolant.
Je me mis à rougir encore plus s’il possible que je le sois.
« Je comptais te proposer d’aller prendre notre déjeuner ensemble mais je crois avoir entendu ta réponse. Allons-y sans perdre de temps ! »
Nous prîmes notre déjeuner dans un café durant lequel Frederica m’avait parlé d’elle.
Elle avait un mari du nom de Jin, cependant il a été tuer pendant la guerre civile qui a eu lieu il y a quelques années. Il les avait donc laissées elle et sa fille, Rachel. Nous avons toutes les deux le même âge, soit 16 ans.
Si Rachel était blonde, ce n’était pas le cas de sa mère. Apparemment Frederica aurait hérité des cheveux de sa mère, de courts cheveux azur qu’on pouvait associer à la couleur du saphir. Comme on pouvait s’y attendre, après qu’elle ait parlé d’elle, elle voulait savoir plus sur moi et sur ma famille. Je n’en avais pas envie mais elle fut si bornée que je cédais mais je décidais d’éviter les détails les plus importants :
« Ma mère s’appelle Tsubaki et mon père Lion Fubuki. J’ai un grand frère du nom de Kinzo. Ce qu’il fallait savoir c’est que mes parents sont encore marié mais uniquement sur les papiers : à la maison, ils ne ressemblent plus du tout à un couple. Cela doit être à cause de la maladie de ma mère, elle est devenue aveugle à ma naissance. Cela a profondément attristé mon père…
-« Ton existence est un péché » me revint en tête- quand à mon frère, il ne vit plus chez nous, il est parti continuer ses études à Rokkenjima. Hum, je pense que c’est tout ce qu’il y a savoir sur ma famille. Sur moi… il y a ma passion pour les choses mignonnes et simples.
-Comme Sakutarou.
-Comme Sakutarou. Puis j’imagine que j’aime apprendre des choses.
-C’est une bonne chose. Les gens ainsi se font rare-une sonnerie retentit-Ah… c’est mon téléphone, désolé, je dois décrocher, c’est le boulot. »
Elle se leva puis se mit un peu à l’écart pour ne pas déranger. Je pensais que cela devait être difficile d’être patronne d’une grande entreprise en plus elle est mère de famille. J’aimerais bien rencontrer Rachel, si elle est comme sa mère, nous pourrions être de bonnes copines.
« Ah ! Cette journée aura été digne d’un rêve… jamais en temps normal, une telle chose me serait arrivée. Aurais-je la chance de revivre une telle journée ? Impossible… ce n’est que par hasard qu’on s’est toutes les deux rencontrées… »
Je soupirai quand Frederica revint, elle avait l’air troublée, quelque chose avait dû se passer. Je ne savais pas quoi dire dans ce genre de situation. Frederica se mit à parler après un certain silence :
« -Noël… je suis désolée… mais je dois y aller pour regler une affaire urgente. Encore désolée. Passe une bonne après-midi.
-D’accord. Ce n’est pas de votre faute, j’espere que vous pourrez resoudre ça rapidement. Merci, je vous souhaite aussi une bonne après-midi. »
Ainsi s’acheva cette étonnante journée. Frederica était partie, je suis de nouveau seule, de retour à ma vie misérable.
Je n’avais plus d’autre choix que de retourner à la « maison ».
Il me fallut près d’une pour revenir devant cette maudite porte. Je suis restée près d’un quart d’heure devant, lorsqu’alors j’eus l’intention de l’ouvrir, mon père ouvrit et me regarda avec des yeux froids. Il m’analysa un instant puis dit :
« File dans ta chambre, d’une voix calme, je ne veux pas te voir d’ici l’heure du diner, compris ? »
Je hochais la tête en guise de réponse et rentrait alors sans dire un mot et le bruit de la fermeture de la porte d’entrée fut le seul qui m’accueillit dans la maison.